Samedi 20 septembre 2014 à 16:34

Mamie,http://manon.cowblog.fr/images/Mamie.jpg
Demain ça fera 2 mois que ton coeur immense à cesser de battre et que tu t'est envoler vers les étoiles.
Tu nous manque tellement... Te me manque tellement si tu savais le vide que tu laisse derrière toi. Un vide immense.
Ta maison n'a plus d'âme sans toi. Que vont devenir tes plantes que tu aimais tant? C'est bête c'est la première chose auquel j'ai penser en arrivant chez toi la première fois sans toi. J'étais là, assise près de ta place, je la gardais presque comme un chien devenu fou après la mort de ses maîtres.
J'avais ce sentiment qui ne me quittais pas que tu allais arrivais. Qu'a tout moment je pouvais voir ton visage apparaitre dans le couloir pour nous souhaiter la bienvenue. Je fixais cette porte comme une démente. J'avais l'impression de me noyais, que tout cas n'étais pas réel. Seul Papa me reconnectais de temps en temps pour tenter de me faire avaler quelques choses d'autres que de l'alcool.  Je n'entendais pas les conversations sans intérêt de tes autres petits enfants qui, comme à leur habitude, m'avait mise de côté. Je pleurais intérieurement, le coeur en miette. Il n'y avais que toi qui me voyais dans les repas de famille, Mamie tu t'en souvient? De toute ces fois où je me sentais être le vilain petit canard, être un fantôme que personne ne voyais, dont tout le monde se foutais. Puis je levais les yeux de la table et ton regard bienveillant et remplis d'amour m'acceillais. Tu me souriais et tu disais au dessus du brouaha: "Camille, tu ne dit rien? On veut savoir ce que toi aussi tu en pense, tu ne dit jamais rien". Tout le monde se taisais pour se retourner vers moi avec étonnement comme si ils découvraient enfin ma présence. Qui va le faire maintenant que tu n'ai plus là?
Tout à changer depuis que tu n'est plus là Mamie. Ton mari souffre beaucoup de son cancer. Je ne sais pas m'y prendre avec lui, je ne sais pas quoi lui dire. On as jamais vraiment parler tout les deux tu sais. J'aimerais l'aider mieux, car c'est l'homme de ta vie, ton grand amour, mais je ne sais juste pas comment. Je me rend compte que je ne le connais pas vraiment, j'étais tellement éblouit par toi que je l'ai un peu oublier. Il n'étais que le papy bricolo et rigolo jusqu'à maintenant. Il viendra certainement bientôt te rejoindre parmis les anges. C'est peut être mieux ainsi... En un instant cette maison qui abritais tant d'amour et de joie est devenu triste et remplis de douleur. Plus ne sera jamais comme avant. On ne fera plus Noël ici, avec tes yeux mouillés de joies de retrouver cette famille que tu aimais plus que quiconque. Tu étais notre pilier, notre Suisse. Même quand il y avais des tensions on faisais effacer  tout le temps de la soirée pour toi tu sais?. Qu'es qui va se passer maintenant? Papy va partir te rejoindre et après? On vendra ta maison? Je perdrais à jamais l'endroit de mon enfance, mes souvenirs avec toi, une partit de mon cocon? Je ne pourrais pas emmener mes enfants dans ta piscine et crier comme tu le faisais si bien de ne pas courir sur la mosaïque? Que va devenir Noël sans toi? C'est l'angoisse total Mamie. Tout arrive trop vite. Je n'y arrive pas tu sais. C'est intolérable.
Je ne pourrais plus descendre le chemin, toquer à la porte et entendre ton "Entre entre !" à travers la baie vitrer et entrer pour te trouver devant ton ordinateur à découvrir de nouvelles merveilles de la technologie. Embrasser ta joue rider et douce, sentir ton parfum, se prendre bars dessus, bras dessous pour te guider vers le canapé. On ne pourra plus parler des heures ensemble, a boire une grenadine et des petits gateaux qui te font grossir mais dont tu raffole quand même. Je ne pourrais plus te faire mes macarons que tu adore. On ne pourra plus donner notre avis sur tout, se surprendre à penser la même chose. Je ne t'entendrais plus dire "C'est marrant, chaque fois qu'on se voit on peut pas s'empêcher de refaire le monde!". J'aimais tellement te questionner sur le passé, ton enfance, tes parents, la guerre, ta vie. J'ai peur de ne pas avoir assez bien mémoriser tout.  Tu sais à quel point c'était important pour moi... On avait ce projet de t'enregistrer pendant que je te questionner, pourquoi on as jamais prit le temps de le faire?
Je n'ai pas beaucoup de regrets tu sais, j'ai passer beaucoup de temps avec toi sur ce canapé et je crois que tu as eu le temps de me transmettre tout ce que tu voulais pourtant c'est fou comme tu me manque. On as jamais assez des gens qu'on aime je crois.
Je ne sais pas si tu en avais consience mais tu étais presque une mère pour moi. Je pouvais te parler de tout et tu m'écouter toujours avec beaucoup d'intérêts, tu me conseiller toujours avec beaucoup de sagesse, tu me remonter le moral et tu sais mieux que quiconque me redonner confiance en moi. Tu me disais toujours "Camille, tu est forte et intelligent, tu peut réussit tout ce que tu veut du moment que tu te donne les moyen de réussir et de croire en toi". Quelque part c'est grâce à toi si j'ai réussi à passer mon permis. J'ai penser à ça ce jour là, et tu sais ce qui m'a donner la force d'affronter cette peur immense de l'échec? C'était que le jour de passer le permis, c'était aussi ton anniversaire. Je ne voulais pas te décevoir et je savais que si je le réussissais ce serais pour toi un super cadeau. J'ai penser à toi tout le loin de l'épreuve. Toi qui as toujours crut en tout mes projets même les plus fou, toi qui as toujours eu confiance en moi, qui me voyais beaucoup mieux que je ne le suis en réalité. Ca m'a donner une force inimaginable. Je ne voulais surtout pas te décevoir.
Et tu étais tellement fier pour cette victoire, tu m'a dit "Tu voit Camille, c'est exactement ce que je te disais, quand tu est décider le monde t'appartient", et j'ai rit avec toi.
Tu est quelqu'un d'exceptionelle Mamie. Tu est mon modèle. Tu as tellement de qualités, ta douceur, ton amour sans fin pour ta famille, tes petits plats a se faire damnés, tes morceaux de Chopin sur ton vieux piano , ton génie sur Photoshop, ton ouverture d'esprit, ton respect et ta bienvaillance envers tout le monde, ton courage... La liste est tellement longue. J'espère un jour avoir ne serais-ce qu'un quart de ta sagesse.
Tu ne t'ai jamais plaint de tes souffrances, et tu étais tellement jeune d'esprit que je n'ai pas vue les années passer Mamie. Je ne t'ai pas vue vieillir Mamie.
Tu me manque tellement... Je l'impression que tu m'a abandonner dans ce monde de fou. Je sais je suis égoïste. On as eu la chance de partager énormément de choses. Tu m'a dit tout ce que je devais savoir pour continuer sans toi je sais...
Je n'ai finalement qu'un seul énorme regret. Je n'ai pas eu la chance de te présenter mes futurs enfants, comme en ont eu la chance mes soeurs. J'aurais tellement aimer te les mettre dans les bras, voir ton regard s'éclairer, avoir tes impressions, me conseiller.
J'aimerais te dire que ton chalet à réussit à nous réunit David et moi comme tu l'espérais. Ca va beaucoup mieux entre nous gràce à toi. C'était ton dernier geste envers moi. Ta main avec ces clefs, le regard triste pour moi. Tu savais que c'était l'homme de ma vie. tu aimais David, énormément. J'entend encore ta voix "J'espère que ça va s'arranger pour vous deux. Ce serais un drame que vous vous sépariez". Jusqu'au bout tu as veiller sur moi finalement... Dire que ce jour là, comme tout les autres tu m'a dit de ne pas perdre trop de temps avec toi, sinon j'allais être en retard, et de profiter de ce voyage. On ne savais pas qu'on se disais adieu en réalité...
Je ne suis pas prête à te dire au revoir et je ne le serais jamais. J'espère que par l'esprit tu restera près de moi pour me guider. Quelque part, une partie de toi coule dans mon sang... Cette idée me rassure.
Je me suis remise au piano tu sais. J'espère devenir un jour une aussi bonne pianiste que toi et transmettre cela à mon tour à mes enfants et mes petits enfants. J'espère que ce que tu voit de la où tu est ne te déçoit pas. Je ne suis pas si parfaite finalement pas vrai? Je suis sûr que certaine chose même t'énerve au plus haut point et que tu aimerais me donner une bonne leçon. Ne t'en fait pas, j'entend encore très souvent ta voix dans ma tête qui me sermone Mamie :).
J'espère que tu arrive à veiller sur ton fils car il en as vraiment besoin. Tu lui manque beaucoup aussi tu sais.
Parfois j'ai envie de t'envoyer un mail pour te montrer les prouesses de David, tu aurais adorais ce qu'il as fait, surtout qu'il y as des cactus! Tu aurait adorer ces cactus! Je prend soin de mon orchidée j'espère qu'elle fleurira aussi bien que les tiennes.
Je rit à l'idée que tu lise vraiment cette lettre, tu me l'aurais renvoyer avec les erreurs d'orthographes en moins! Désolé ma pauvre Mamie, j'essaie de faire des efforts pourtant je te jure.
Ce qui est sûr c'est que tu ne sera pas oublier. Je parlerais de toi à mes enfants. J'essaierais de leurs transmettre toute la richesse que tu ma transmise. J'essaierais d'être à la hauteur. Je leur raconterais que leur arrière grand mère étais une femme d'exception et qu'ils ont de quoi être fier de faire partit de tes descendants.
Merci d'avoir donner naissance au meilleur des pères, merci d'avoir étais une mamie si géniale, merci d'avoir étais qui tu est.
Je t'aime infiniment, tu me manque,

Ta petite Camille

Samedi 31 juillet 2010 à 13:50

http://manon.cowblog.fr/images/DSC03969.jpgPix: le ptit ange abandonner sur mon lit <3

Je suis un papillon.
Cette été je le vit chaque jour comme le dernier.
J'envoie en l'air privations pour sa santé et une longue vie. Je ne veux plus m'économiser sans cesse pour survivre encore et encore jusqu'au siècle.
Ma vie, c'est un immense feu de joie autour duquel on danse et s'aime sans fin.
Je veux être un feu ardent plus puissant que les éléments. Et même si la seconde d'après je ne serais que cendre...
Je ne suis plus le petit ruisseau qui coule lentement, évitant les obstacles, suivant la pente.
Je veux enflammer ma vie, la brulé au chalumau comme on vivrais une vie en accélerer.
Vivre à en creuver. Vivre tellement fort qu'on aura tout fait, tout essayer, tout vécu, et même si c'est court ce sera comme le papillon, et tellement puissant qu'on ne pourrais plus rien attendre de la vie ensuite. Je ne veux pas survivre à cette été.
Ensuite c'est qui m'aime me suivent. Qui veut partager et se consumer a une vie sans limite est le bienvenu, amis, ennemis, inconnus...
Je sais que je deviens folle, je fais ce que je veux, je fais n'importe quoi et c'est tellement bon de se foutre de tout et de tout le monde. Faire ce que l'on veut, être ce que l'on est vraiment, sans chercher a plaire aux autres.
Je vais creuver alors qu'elle importance? Seul vivre est important, vivre à en creuver, ouais.
Je veux pas être rangé moi, je l'ai jamais voulu, après cette été tout recommencera, je retourne dans un moule, dans un avenir rangé, dans le système..
Seul cette été est une liberté. cette été j'ai aimer, j'ai couché avec un inconnu, j'ai danser comme une folle avec mes amis toutes la nuit, j'ai séduit et je me suis sentit belle. J'ai été aimer et puis je me suis enfin ouverte a mon Jacob avouant mes sentiments. Je me suis faite percé et un projet de tatouage, je me suis habiller comme jvoulais et fait des tresses, j'ai fumé des clopes parfois, et même enfiler des ricards. J'ai rencontrer des gens et parler des heures entières a refaire le monde sans connaitre son prénom.... et tant et tant encore de choses.
Et rien n'est encore fini.
Vous pouvez me juger, vous pouvez avoir peur pour moi même si il n'y a aucune raison.
La seule chose de vrai c'est que... Je n'ai jamais étais aussi heureuse de ma vie.
 

Bon aussi que j'ai besoin de calinnnns mais ca c'est une autre histoire!!

Mercredi 28 juillet 2010 à 12:37

Dans l'abandon total, je plane, je ne sent plus rien, plus rien qu'une bonheur sans limite, d'un bien être incomensurable...
Les dieux me bénissent... Je m'étais promis que cette été serai le plus beau de ma vie, et il en tout les aspects.
La fatigue pèse, les courbatures n'ent finissent plus mais je suis en vie. En vie pour de vrai. Je profite de chaque instant, de tout, absolument tout les moindres plaisirs de cette vie qui coule en moi et c'est le plus merveilleux des cadeaux.
Je ne voulais plus aimer, cette amour qui me ronge et me détruit chaque fois un peu plus, m'empéchant d'apprésier les petites choses de la vie, me plongant dans un manque constant, un vide absolue. J'aime. Je ne suis pas devenu une folle de sexe ou une fille facile. Raf je l'aime d'une façon. Je le désire, encore et toujours, mais j'aime aussi l'homme qu'il est. Un amour affectif, il est repartis une deuxième fois, il ne m'envoie presque pas de texto, et il ne me manque pas. Si vous saviez comme ca peut etre soulageant! D'aimer, d'etre aimer et désirer si fort, au point de s'enfermer des journées et nuits entières a se rendre fou, et ne pas souffrir. Juste aimer. Aimer pour donner, pour l'entendre gémir, le sentir perdre les pédales, apprendre ses recoins et ses petits gestes qui le perde, etre serrer par ces bras brulant si fort et se faire dire "c'est du viole limite, je suis tout a toi..", c'est du pur bonheur.
Du bonheur sans concession, sans peur, sans mal. J'en avais tellement besoin...
J'aimerai remercier un Dieu ou simplement le destin car il a fais les choses d'une manière magnifique. Une soirée, une homme magnifique au dela de l'imaginable, qui s'interresse a moi à la première seconde. Une nuit entière de tentation, de sensualité et de caresses, un manque de protection qui laisse la tension a son maximum, ainsi qu'une frustation inimaginable. Une nuit avant de me coucher j'ai surmonté mon égo et lui ai envoyer un texto, lui disant tout se que je ne lui avait pas dit.... 4h du matin voilà une belle décapotable bleu qui se gare devant ma maison avec élégeance.
Nuit poker a quatre, nuit genépi aussi, kums avec lui bien sur qui a résister au dela de l'imaginable a la volonté de Christelle de se mettre avec moi...
Puis au petit jour calin... un qui se fini bien cette fois. Lui le sous-disant impossible a rendre fou, j'y suis bien arrivée pourtant.
Des nuits, et des journées comme ca j'en voudrais à l'infini. Je n'ai même plus l'envie de dormir, ce n'est que le minimum que j'ingurgite pour tenir, le reste c'est que du bonheur pur, a etre entouré, a rire, a boire, a faire des conneries, a se taquiner, a s'aimer, a s'engeuler ou le serrer a s'étouffer de désir. Je veux encore décourir comme ca des inconnus et les apprésier comme ils sont, a apprendre a passer des moments magnifiques avec eux et leurs sourrires d'un petit signe de la main sans aucun mal ni regret dans le coeur.
Je veux profiter de mes amis, faire des soirées a tout foiré, des nuits a délirés sur qu'importe, des aprèms encore avec christelle comme des barges dans une piscine, crier a tue tête dans la voiture a biarritz avec Katy et David et avoir des motard qui chante avec nous, je veux encore voler les vers de wisky coca pour que Katy en ai plus, et s'enfuir en se disperçant comme si on étais des pros. Je voudrais encore faire des arbres droit et se ballancer des feux d'artifice dans tout les sens et voir cette ptite éteincelle dans les yeux de David.
Je voudrais que cette maison ne soit plus jamais vide, ou terne, et c'est tellement ce qu'elle est en ce moment, un vrai moulin.
Et putain, je vous dirais, pour moi, c'est ca le bonheur parfait.
Pas besoin de prince charmant ou d'amour, tout ca c'est trop casse couille, trop d'ennuis, et surtout ca fait trop mal...
Je vous aime. Si un jour ta pas le moral, ou tu te fais chier, tu sais qu'ici, la porte est toujours ouverte!
Welcome man!

Dimanche 25 juillet 2010 à 18:14

http://manon.cowblog.fr/images/Raph.jpg Ca y est. Vous pouvez désormais officiellement me traiter de pouf. Hier soir, Sacha m'avais demander de venir a une soirée chez un de ses potes. J'avais envie, ne plus rester dans cette maison d'un vide et d'un silence a faire frémir les morts. Pourtant je ne sais quel flème m'envahit, que je combatit...
Et je pense avoir eu raison. Sacha adorable, j'arrive, une bonne ambiance, on m'accueil à bras ouvert, présentation, je m'incruste tout de suite comme si de rien n'étais, tout le monde viens me parler, comme si soudain j'étais devenu un petit bijou de valeur. Je m'avance, Sacha a mes trousses, pour commencer à boire, qu'un mec s'avance vers moi, un peu trop précipitament pour que ce soit la pur coincidence qu'il ai soif a se moment là. Je ne fais mine de rien, tout est si étrange ce soir. Es-ce le percing qui fait tant d'effet? Il commence a me parler d'une voix velouté
et suave, je lève les yeux... Je n'ai pas eu un choc mais presque, heureusement imperceptible je pense de l'extérieur. Puis Sacha m'emmène déjà dehors avec nos deux verres. Le beau brun teinter blond au bout, grand, des muscles bien dessiné et un dos encore pire ne lacha pas l'affaire pour autant. Revenant à l'attaque dès que Sacha était occupé, ou qu'un siège se dégagé près de moi. Son regard vert me transperça. Il avait toute les allures du grand habitué des mots et du charme pourtant un truc m'attirer en lui. Puis toujours cette envie en moi de foutoir, de vivre maintenant. Je le laissais venir. M'amusant en attendant avec le petit monde autour. Une main qui glisse dans le dos, un regard... On s'était compris.
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Je le regardais et mon Dieu je n'ai jamais compris comment un mec aussi beau qu'un appolon, et si bon au fond (se que je découvrit plus tard en discutant) puisse n'avoir d'yeux que pour moi ce soir. C'était déconcertant. Moi. Au premier regard quand je suis rentrée. Pas un seul autre regard pour les autres filles.
J'ai du rester Deux heures ou trois seulement de la nuit en compagnie de tout le monde passant, les 8 autres dans une chambre piquer. 8 heures à se rendre fou et quand je regarde les photos de lui vous me croirez si je vous dit que j'en aurai encore envie? Une nuit entière de calin enflammé, de partage, a se chercher, jouer. Tel une danse splendide.
Ce fut insensé, incompréhensible, inimaginable, moi la fille raisonnable qui cotoie l'indaissence. Vivre au jour le jour. Le meilleur de tout sans s'en faire pour demain. Le pire c'est que c'est un homme formidable et que c'est dommage qu'il habite en Haute Savoie car j'aurai aimer le connaitre mieux.
Je veux m'en foutre mais au fond j'étais bien avec lui. Tant pis. Un de ces jours peut être?
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Vendredi 5 mars 2010 à 17:09

Il est revenu.
Mon meilleur ami. Un hasard. Une journée ou tout roule.http://manon.cowblog.fr/images/n1293927398303610912694848.jpg
La vie est toujours aussi étrange. Parfois une même journée peut être un cauchemar ou tout peut être des hasard fabuleux de ce qu'on attend depuis la nuit des temps.
Mon Jacob. Mon soleil. La mélancolie m'avais envahis dans le bus, sans Christelle désormais, et je me laissais baloté par la musique dans les méandres de mes rêves de futur quand il apparut comme toujours, par surprise, comme échappé de nul part. Et tout deviens chaud, plus rien ne semble dur ou dangereux. Je deviens naturel, je ne suis plus sur mes gardes, plus de simulations, plus de faux intérets, plus de sourire forcés. Tout s'envolle. Tout deviens instinctif et vrai.
Qu'esqu'il m'avais manquer bon dieu. "Me refais plus jamais ça ok?" "Je peut rien te promettre! Mais je vais essayer...". Ses bras. Protéger. Mes blessures semblent n'être que cicatrice dans ses bras. Tout semble plus léger, plus clair, plus simple.
Notre relation est si vrai et si différente de tout ce qui peut exister...
Je l'aime oui, je crèverais pour lui, comme pour mes plus importants amis, tous ceux pour qui mon coeur se déchir chaque fois qu'ils s'éloignent. Pourtant ce n'est pas l'amour comme vous l'entendez. Dans ses bras je me sent comme une petite fille qui retrouve son frère.
Il est comme mon ying et moi le yang. Tout nous opposent, caractère, vision de la vie, style de musique... tout. Nous nous chamaillons sans cesse et sur tout et rien et pourtant. On dirais qu'un lien indestructible nous relis l'un un l'autre. Quelque chose qui nous retiens, malgrès tout. Sur notre fil entre amitier et amour qui parfois à bien failli nous perdre. Mais qui s'épaissit d'année en année.
Ses bras chaud sont partis, et tout est revenus.
Moi qui ai toujours eu peur de m'attacher. Ma survie dépend désormais de quelques hommes...
Comme un soleil je le voudrais toujours près de moi pour ne jamais resentir ce mal, pour me sentir toujours légère et planante. Il est drogue, un apaisant...
Je t'aime.

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