Dimanche 30 mars 2008 à 18:22

Extérieur: seule, tas de photo en vrac

Intérieur (du son de ma chaine hifi): Mélancolique

     Mélancolique de toi. Ta voix résonne encore dans mon oreille comme un appel. Si loin. Juste un "Allo". Es-ce toi qui m'a appeler? Une heure pile après mon texto? Mon ultime texto. Juste pour te dire que tu pouvait publier mes lettres. Comment a-tu réagit? Pourquoi raccrocher? Doute tu? T'es certitudes compaques et protectrice tomberai enfin? Que dois-je fait dans ce cas? Encore attendre...Sans attendre. Vivre en ce disant qu'un jour peut etre. Présence en moi discrette. Comme une musique de fond. Qui fait le lien de tout un film. Je croque dans ma barre au chocolat. J'ai la bougote en ce moment. Hier lavage de voiture. Aujourd'hui rangement des photos. Autre signe de la fuite. Inconscient. Je froisse le papier blanc et marron. Vise la poubelle. Panier! Je repense. A ce moment ou j'ai appuyer sur "Envoyer". Geste dicter par le son. Ou crier ta chanson préféré. Signe? Je me rend compte que de plus en plus je fait attention à ces "signes". Comme pour me guider. Je prend une autre barre. Pourquoi je fuit comme ca? Pas envie de me lever. De bouger dans tout les sens sans aucun but. Juste pour s'agiter. Envie de rien. Même pas la force d'ouvrir MSN pour avoir un soutien quelconque. Parce que je sais que je fuirais. Je ferais croire que tout baigne. Pourtant ce n'est pas faux. J'ai un coups de "Marre". De pas envie de faire l'effort d'aller. C'est le vide. Pas de mal. Pas de bien. Envie de...te retrouver? Je ne sais même plus si j'y arriverai. Non je ne suis pas malheureuse. Juste l'impretion d'aller droit devant soi. Juste parce que la vie en vaut le coup. Avancer à la recherche de cette vie. Dans le brouillard total. Sans aucune certitude. Le brouillard c'est la doute. C'est ne plus croire en soi. C'est toi qui croyait en moi. Toi mes feux anti-brouillard. J'ai peur aussi. Trop fragile. Trop instable. Je vacille. Comme cette flamme de bougie sous mes yeux. Qui vacille sous la puissance d'un force invisible. Peut etre que je suis une flamme. Sensible à l'invisible.

Manon*

Vendredi 28 mars 2008 à 18:47

Extérieur: Le retour du soleil

Intérieur (de moi): Pareil mais plus lent

    

     Ca va mieu. Le temps sans doute. Retour de l'équilibre. Parce que j'axepte ce que je regette depuis le début de l'année. Tout va toujours mal quand je refuse l'inévitable. Par peur. Par principe. Maintenant je n'ai plus peur. Depuis que t'ai plus là. Comme un "plus rien à perdre". Etre prudent c'est s'emprisonner. Toujours aussi faim. Et rien de tentant à avaller. Pour me remplir le corps. Trop mal au pied. Je grimasse. Un peu trop forcer sur mon antorsse aujourd'hui. Suis heureuse. Pour la simple raison qu'il fait beau. Souvent le temps qui guide mon moral. Pas envie que cette année ce termine. Parce que c'était là plus belle de ma vie je pense. J'ai découvert beaucoups. Que des amis ca pouvait manquer. Qu'ils pouvaient atteindrent cette importance et ce soutient. Cette faculter de faire oublier. Par un rire un regard. Classe manifique. Dure de se terminer là. Ou tous le monde se bart. Vers quoi? Et si je passe pas? Je me dandine sous les notes que lance le jet de mes bafles. Suis à fond dans la musique, comme toujours. Comme une transe musical. Ou je ne sort qu'après la dernière note. Je vole. En me dandinant dans mon lit. Le pied bien en l'air. Vue Lise dans la cour qui tenait la main à un monsieur. Grand sourire sur mon visage. Suis heureuse. Pour elle oui c'est simple. C'est con. Mais c'est comme ça. Je suis contente. Malgrès les mois à ne rien dire. Malgrès le changement de direction.

20 jours. Comme une éternité dans le peu de temps. Celui de ton silence.

Infini.

Lundi 24 mars 2008 à 18:29

Extérieur: Le froid, le vent et la neige
Intérieur (de moi): Trop mal pour sortir
Intérieur (de mon ventre): Toujours faim

    J'en ai marre de me faire un univers sur skyblog. Tellement bien ici. Tellement l'habitude. Dure de se refaire un univers. En plus je suis pas habituer à ce genre de blogs. A pas raconter ma vie. Ou du moins le fond de ma pensée. Juste le superflu. Alors que j'arrete pas de manger pour oublier. Ne pas sombrer.
20 lettres, 100 textos, 5 rencontres qui dure des heures
Voilà ce qui me reste de toi. J'ai compter. Admirer cette "coincidence". que tout tombe juste. Pleins de zéros.  Je suis vide. Vide de colère, de volonté, de combat, d'espoir. Je sais que c'est fini. Pourtant la sonnerie des textos de mon portable est encore rempli de toi. Rien ne se gagne je le sais pourtant. J'y ai crut pourtant. Que l'amitié c'était pas comme l'amour. Que ça fini pas tragiquement. C'était sans compter ta susceptibilité et ton importance pour moi. Tu était pas une amie tu était une mère. Fallait sans doute que je vive ce que je fait subir à ma mère.  Je souffre pas comme les premiers jours. C'est comme une douleur de fond. On vit avec. Chaque moment est marquer de toi. Parce que tu est en moi. Tu est dans mon sang. Même pas la tentation de t'envoyer un texto malgrès le besoin. Parce que je sais maintenant. Qu'il ne faut pas que je te donne du temps. Mais que je vive. Alors je t'écris. Parfois. Pour avoir encore l'illusion.
Hier mon père a parler de nouveau de mon petit frère (étant trisomique ma mère a avorter à 4 mois). Deuxième fois de sa vie qu'il ose en parler. Devant Brigitte dans la voiture. Bien sur elle n'a rien sentit à la douleur dans sa voix et a mis carrément les pied dans le plats. Questions horrible du genre "Dans ces cas la vos mieux, de toute façon il est même pas former !". M'énerve les gens a toujours croire qu'un avortement c'est rien ! Ca a détruit toute ma famille et pour vous c'est rien ?
Me suis cacher derrière mes lunettes des larmes qui commençait à venir. Il était là. A coté de moi. Ce petit homme, assit dans le siège vide. Je sais pas pourquoi cette avortement m'a autant marquer. Mais cette présence me manque. Souvent. Comme si ce petit bonhomme aurait du naître. Et qu'on me l'a enlever.
Lui* est casé... Au moins plus personne lui foutra la pression. Seule côté positif.
Faut que je positive. Pas envie de me battre puisque plus je me bats et plus tout part.
Peur de sortir demain. Envie de manger. Déjà la fuite.
M'assume pas.

Vendredi 21 mars 2008 à 18:45


Extérieur: Horrible appart' si proche de toi
Intérieur (de moi): Peur

    Peur oui. Que tu parte pour de vrai. Pas un au revoir. Un "A dieu". Tant que je suis entourer ça va tu voit. J'oublie. Je rie. Puis je me retrouve toute seule dans le noir. En boule dans le lit. J'ai peur. J'ai froid. D'être seule. Moi face aux fantomes. Seule. J'y arrive pas tu vois. Je fais tout pour me persuader que je vais y arriver. Que j'ai eu pire. Pas la peine de me faire du mal après tout qui est tu pour me faire ça? Mais j'y arrive pas. C'est ça que tu veux me montrer? Que la clef c'est moi? Que je me suffit à moi même maintenant? Pour avancer dans mon avenir? Sans toi? Moi qui révait de t'envoyer une lettre de la Réunion le jour de mon déménagement... Faut que je continue.  Faut pas que je casse tout ton beau travail. Que je me batte encore un peu pour toi. Pour qui sait un jour me battre pour moi.
Voilà c'est dit.
A dieu.

Jeudi 20 mars 2008 à 16:55




Extérieur: Fini à 3h, le stade, balloune...
Intérieur (de moi): Sais pas trop

    Voilà. C'est fait. Tu te barrre c'est décider. Même pas le droit de savoir pourquoi. J'ai bruler ma dernière chanse. Maintenant faut que je respect. Ton souhait de ne rien dire. De partir. Parce que ça fesait parti du pacte sans doute. Parce que maintenant je t'ai promis de te laisser tranquille. C'est moi qui suis pas tranquille. Moi avec ma conscience. Qui doute. Qui arrive pas à comprendre. Y a-t'il quelque chose à comprendre en fait? Y a t'il un pourquoi? Ou pour me faire avancer encore plus? Encore dépasser les limites que ma raison me dicte? J'ai tout tenter pour expliquer pourtant tu te barre. L'impression d'être un enfant qui s'est pisser dessus. Abandonner en pleine rue et plus personne pour me changer. Me dire que c'est pas grave. Suis une gamine. Tu m'a fait redevenir enfant. J'avais une mère. Ma vie c'était diriger vers toi. Sans m'en rendre compte. Parce que pour une fois une personne était fière de moi. Croyer en mon potentiel. Y'avai de la tendresse maternel dans ta voix. C'était un soutien cher pas c'est indescriptible. Puis plus rien. Le trou noir. A cause d'une phrase. Un simple phrase qui vous fait tout perdre d'un coup. C'est con. Un truc que j'aurai très bien put éviter si j'avais su... Pas faim depuis hier soir. Pourtant là en rentrant j'avais faim. Vite on mange avant que ça passe. Je bloque devant le frigo "Oui mais manger quoiiii?" Concentration intense... "du chocolat !" Me retrouve avec un muesli au chocolat devant moi et la faim déjà partit. Je bloque. Ca me fait rire. Rire jaune. D'avoir tout préparer pour rien. Marant comme plus rien n'a d'importance, de but sans toi. Je LE regarder sur le stade. Je ne savait même plus si c'était une bonne idée ou pas, si le doute n'avais pas raison finallement. Parce que mon combat contre la mort, la maladie, le mal, le doute c'était NOTRE combat. Pour réussir ensemble. Réussir à re-faire confience à un mec. T'es partit est mon combat avec. J'ai de nouveau eu peur hier soir. Rouler en boule dans ma couette pour me protéger des fantômes. Je suis dans la merde. Lacher solo dans un monde trop compliqué pour moi. Moi qui pensait te retrouver. Moi qui pensait que rien ne nous sépareré plus...
Je suis dans la merde.
Où est le prochain rendez-vous?

Manon*

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