Vendredi 30 mai 2008 à 18:59

J'y arrive pas. Ou plus. Sourire crispé. Douleur du corps, douleurs de l'âme. Tout remonte comme une fosse qui macère depuis trop longtemps. C'est gore mais là je voie que ça. Les mêmes images, bilans noirs. Trop fatiguer. Je masse par réflexe mon omoplate comme a chaque fois qu'un mal me ronge. Je sent encore la traces du passage des doigts puissant de Louis. Si seul. Sans aucune piste a suivre. J'écoute, je lis, je sent, a l'affut d'un signe. Du moindre petit signe m'indiquant le sens du vent. Mais rien. La mer de ma vie de con est d'huile. Je craque. Plus je m'écharne a nager pour mon bonheur plus il m'échappe. A croire que la vie ou ce Dieu n'aime pas ceux qui leurs résistent. Et bien voilà il a gagner ce con! "Ta vue je suis pas en mesure de ce que tu me demande! T'es content maintenant?" Ma mémoire débloque. Déjà je ne te sent plus. Je ne te suis plus. Ou t'es tu donc planquer encore? Marre de chercher, fouiller avec acharnement pour te retrouver, recherche de plus en plus périeuse. Tu m'échappe, tu me glisse entre les doigts. Pourquoi les gens se posent autant de questions quand ils en ont envie tout les deux? Alors que je n'attend que ça!
Il n'y a pas de place ici pour moi. Trop de superflux imonde et de preuves constantes à donner. Les gens auraient-ils oublier le sens de la vie? Sont-ils vraiment si ignorants? Si peureux de tout ce qui change des conventions? Ont-ils oublier qu'on est jamais sur de vivre Demain? Qu'il faut vivre à fond, sans penser à demain, au problèmes et se faire des souvenirs avant la fin.
Je meurt
Chaque temps de plus que je reste ici.
Je meurt.
Manon*

Jeudi 22 mai 2008 à 18:56

Extérieur: les derniers instant, le soleil, les rires à n'en plus finir
Intérieur(de moi): Plus un trou un vortex
La musique dans ma chambre: A l'ombre du show business

Où est tu? Que fait tu? Dis, tu pense à moi?

Je sais que tu m'oublie. Je sais que tu ne peut m'attendre tant de mois. Je sais que c'est con cette histoire que cela ne pouvait ce terminer que comme ça. Mais tu sais moi et les histoires j'ai un problème. J'arrive jamais à lâché prise. Je deviens si vite dépendante. Je m'accroche comme à une dernière chance. Je sais pas laisser passer les gens sans penser au moment rater. Elle y arrive si facilement... Que faire? Je sais pas...  Comme d'ab' c'est le flou.  Attendre octobre?  Se cacher durant  10jours? Repartir?  Encore souffrir?  Encore avoir peur? Que tu ne m'aime plus?  Trop de question.  Ne plus penser. Fermer les yeux.  Souffler. Bien fort. Pour que le monde entier l'entende. Parce que ça fait  sortir  la merde de la tête. Souffler encore. Parce qu'aussi elle détestait que je souffle. Double bien fait. J'ouvre mon portable. D'un coup de pouce. J'adore la sensation sous les doigts.  Rien sur l'écran. Je tapote nerveusement la touche MAJ de mon clavier. Mon ordi bip, ralle.
 "Pardon mon coco." Il me met un écran d'explication : "L'appui sur la touche MAJ 5fois active les touches rémanentes. Les touches rémanentes vous permettent d'utiliser MAJ, CTRL,ALT ou Windows en appuyant sur  une touche à la fois
Pour conserver les touches rémanentes actives, cliquez sur OK.
Pour annuler les touches rémanentes, cliquez sur Annuler.
Pour désaxtiver la combinaison des touches pour les touches rémanentes cliquez sur  Paramètres."

Annuler. Y'a vraiment des trucs à la con sur un ordinateur. Ou alors je suis vraiment sur une autre planète. Planète souvenirs. Je comprend pas la vie. Je comprend pas que les choses soient pas plus simple. Plus évidente. Mon amour pour Vincent. Ca c'était évident. C'était un destin inéluctable. Depuis c'est que du vague. Je nage dans une mer d'huile qui n'a pour horizon que le ciel . Même mes proget les plus concret sont remis en conte.

Dis moi, tu m'aimes?
Manon*

Lundi 19 mai 2008 à 19:41

Extérieur: Le temps qui pleurs
Intérieur (de moi): a très envie

     L'impasse. Les coups. J'admire la pluie qui m'effleure du bord de ma fenêtre. La camel de Louis dans les mains. Je n'ai même pas le courage de l'allumer. A croire que je suis une larve sans vie. Tellement peureuse que je n'arrive même pas a remplir mon sac de vêtements plus tôt que de cours. Je caresse ma bague en la faisant glissé sur mon doigt. Que suis-je devenu? Ronger par ma déception, ma haine que d'habitude je ne connais pas. Ronger par les remords que je ressasse sans cesse durant mes nuits. A quoi tout cela sers? Une goutte d'eau est sur ma main. Elle roule près de ma bague. Il ne pleut plus pourtant. Moi qui me désespéré des gens au vie monotone et sans éclats d'aventure, moi qui refuse cet prison qui m'attend je ne fait rien. Je rêve de m'évader. Elle* m'admirer pour ça... Mais ce qu'elle* n'a pas compris c'est que je suis morte de trouille. Je suis une faible. Je rêve d'être forte. Je rêve de partir. Je rêve de vivre, le retrouver et me foutre de tout ce qui me raccroche a ce sol. Mais j'ai peur. D'une peur sourde qui s'empare de moi  pour si peu. De grosse goutte de pluies roule sur mes joues. Essuyait d'un revers de main. Un coups un droite, un coups à gauche... Mouvement perpétuel. Je ne sais pas ce que je dois faire. Je me sens minuscule. Inutile. Juste une boule de trouille perdu sur un bord de fenêtre humide. Je pense à mon père. Il ne comprendrait pas. J'avance dans le vide. Ma mère m'appelle pour m'annoncer un stage de parapente près de mon chalet. "En juillet c'est pas super? Faut ce dépêcher il ne reste qu'une place!" Je perd mon regard dans la forêt. Je suis incapable de voir dans le futur. J'ai même peur. Pour la première fois à l'idée de sauter. Je pense à tout les gens. Ne connaitre personne. Ma hantise. Toujours cette timidité qui me ronge. "Je sais pas maman, ça fait quand même 45min de voiture aller et retour" "Oui mais il y a un gite tu pourra dormir avec tout les autres de ton age!" Ma crispation est a son comble. "Ben si c'est pour ne pas être à Pont du fossé autant que je prenne l'appart comme m'avait proposer papa au moins je fait de l'escalade et je peut voir papa souvent!" Elle argumente. Je sens l'épuisement me peser de nouveau "Fait ce que tu veux" Incapable de savoir dans quel état d'esprit je serai a ce moment là. "Bon...alors le parapente ça te tentait pas tant que ça!" La c'est la haine qui remonte en pique! Des années que je me bats pour pouvoir avoir mon breuvet que je suis passionner et elle me sort ça! "PUTAIN MAIS tu comprends vraiment rien toi..." je referme le clapper. Souffle. Inondation sur mes joues.
Manon*


Tout mon dilème de couper ou non mes cheveux... ^^

Dimanche 18 mai 2008 à 15:10


J'ai supprimée tes textos.
D'un coups de tête
D'un coups de clique
Il n'y à plus de toi.
Point. Final
Toi redevient Elle*.
Toi maintenant c'est lui.
Point. Commencement
Pour combien de temps?

Vendredi 9 mai 2008 à 21:05

Extérieur: Arte,ma mère qui ronfle sur le canapé...
Intérieur (de mon portable): "Pas de nouveaux messages"
Intérieur (de moi): Vers quoi je vais?

     Je m'accroche. Trop sans doute. Pour le revoir. Ne pas perdre ma chance. Pourtant je risque beaucoup. Je le sais. Partir oui mais dans quel état au retour? Cette question mon cerveau la détruit systématiquement; Mon cerveau ne connait plus qu'un mot: Fuite. Peu importe ce qui restera de moi après. Peu importe ce que peuvent dire les gens, ce que ça peut faire pour mon avenir, pour ma personne. Je dois partir. Aujourd'hui le retrouver. Demain fuir pour de bon. Peut être tout en un? Ma télé hurle maintenant. Ma mère a du se réveiller "L'agitation des couches internes de la terre...". Passionnant Arte dites-moi! Moue dégouter. Je fouille les photos de ma mère du voyage. Pour me rassuré. Me soulager dans trou que toute la nourriture du monde n'arrive à combler. Je tombe sur son visage... "Ainsi l'explication la plus pitoresque prend une forme possible... Mais quel est la vérité?". Ca recommence à ronflé dans le canap'. Moi je suis plonger dans tes yeux. Qui me regarde. Profond. Tous me revient. Bien plus que tout ce que j'avais tenter de sauver dans ma mémoire. Les images de ses photos me replonge dans l'univers.  Je sens l'odeurs du sable, mélanger au Camel qui se consume. Je clique sur la photo suivante. Je tourne la tête. Tu la tourne aussi. Pour que je ne voit pas ton regard scruteur! Je rigole. Peut de temps après, tu me demandait... "Ici, le chercheur Hernatol de la faculté des sciences de Hongrie nous explique le phénomène, écoutons le plutot..." Je croque dans ma datte et encore des images, encore des sons... Ca me détruit le coeur. Je sais. Tant pis.  Fautes de camps internationnal pour ados, fautes de voyages en cette periode, faute, faute... Je cherche un job d'été. Là-bas. Je cherche. Je cherche. Je trouve pas. Pas étonnant. Je dois me résoudre a attendre novembre. Ou je le retrouverai enfin. Que restera-t-il de nous? Si loin? Si longtemps? Rien. Je sais. Seul espoir pourtant dans mon cas de chute libre dans le doute avancer. Seul son rire qui résonne dans la tête, ses réponse à mes questions que j'entends. Les connaissants par coeur. Seul ça garde ma tête hors de l'eau. "L'énergie se dégage dans une explosion si forte quel pourrait provoquer la total destruction du vivant terrestre. Mais comment refaire la vie après un tel choc?"  Envie d'exploser la télé pour quel arrete son flot de question stupide. Je ferme la fenettre de ton image. Je me cale dans me lit. La musique de mes berbères dans mes oreilles. Concentration. Je ferme les yeux. Il est contre ma peau.

Manon*

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