Lundi 30 juin 2008 à 17:18

"On se trouve toutes les bonnes raisons de s'interdire d'aimer, par peur de souffrir, d'être abandonnée un jour. Et pourtant qu'es qu'on aime la vie alors qu'on sait qu'elle nous quittera un jour"
Marc LEVY
Toutes ces choses que l'on ne s'est pas dites


Après les "intérieurs, extérieurs", les citations ! Envie de changer un peu, ou juste une grosse flème... Je suis de retour...pour une semaine seulement! Une semaine pour faire ma valise d'un mois. J'avoue je suis morte de trouille de m'envoler si loin si seul. Morte de trouille et morte d'envie. Tout le paradoxe Manon! Je me sent toujours si indépendante, si sure des projets que je fais mais aussi si petite et fragile. Mon père n'est pas rentré...Il devait rentré hier soir. Je sent que je vais devoir l'attendre longtemps. Il semble pas très décider de reprendre contact avec ses filles! Quelque chose ne tourne pas clair. Il n'a jamais fait ça. Je le laisse venir. J'ai un coups de soleil couleur braise dans le dos, cou et épaule qui petit à petit ce transforme en pain d'épice dorée. Ça me rappelle les premiers vols avec mon père dans le planeur, je devais avoir 9 ans... Le bronzage bien marron avec les marques du tee-shirt, short et chaussures ! So sex... mais exactement cette couleur. Et puis il y a l'odeur du Kenya. Parce que je ne trouve pas le tube de Biafine et que j'ai retrouver mon tube kénian a l'odeur si spécial que j'étale avec bonheur sur ma peau. Ton image me colle à la peau... Je te vois, te sent, t'entend partout. Chaque pièce que je traverse est marque de toi. Tu te planque entre les meubles, tu me fais coucou du haut de l'arbre qui pousse près de ma fenettre, tu danse entre les nuages... Es-ce le manque? Tout ce temps passer sans toi qui m'oblige a ce jeu d'imagination débile? Croire que ta peau est encore proche de la mienne? Je m'endort dans tes bras chaque soir mon ange, et pourtant tu doute. Comment t'expliquer? Te dire que je ne peut pas? Alors que je part bien plus loin que ton pays...Comment pourrait tu comprendre? Comment t'écrire alors que l'on ne parlais qu'avec les yeux? Comment te ratrapper alors que tu t'éloigne parce que tu ne peut plus attendre une fille qui ne viens pas?

Manon*

Dimanche 22 juin 2008 à 11:43

Extérieur: Le jardin remplit de mauvaises herbes
Intérieur de la maison: La fraicheur
Intérieur de moi: La pause tant attendu



    Ca était long et périeux... Je suis enfin seule chez moi mais pour trois jours seulement. Retomber à l'essentiel, dans le silence. Seule pour penser, calmer le stress, faire le point. Envoyer valser ma mère au loin, a coups de grands arguments, de force de persuasion et de répartit. Juste se faire de quoi survivre, un plat de pâte, des crêpes en pain et des fruits. Ne plus penser, écrire a s'en vider. Te retrouver en m'endormant sur ma terrasse, mon visage baigner dans les étoiles que l'on regarder tout les soirs ensemble. M'endormir et me réveiller sans ton sourire pour me soulever. Cela me manque. Je ne parle pas du manque de corps, de se désir qui me ronge depuis si longtemps. Tu me manque, toi, ta personnalité, il me manque ton sourire, il me manque tes arguments, ta vision du monde. Il me manque ton rire quand je te contredisais, quand je te plaquer contre tes arguments qui se contredisais. Il me manque ton espièglerie, tes yeux pétillants d'amour. Il me manque tes tortillements lorsque tu n'oser pas dire quelque chose qui choque là-bas... Maintenant j'ai le temps, le temps de te retrouver. Le temps de penser, me vider de tout ce don je n'avait pas le temps de vider. Je me lève au aurore, ce que je ne fait jamais, et je regarde le soleil se lever. C'est ma plus grande nourriture. Tant qu'il ne fait pas chaud je rend le jardin plus beau, j'arrache, je fait le tris des bonnes et mauvaises choses que ce soit dans tout les sens du termes. Je me nourrit de livres, de musiques lorsqu'il fait trop chaud, et je tris également la maison. Je ferme cette année en rangeant mes cours de 2nd. Je range Ses lettres sans les relire. Je les connait par cœur. Aujourd'hui elles m'écœurent. Le silence me fait du bien. La solitude me fait du bien. Le soleil me réchauffe. La vie est simple dans cette maison.

Manon*

Dimanche 15 juin 2008 à 18:16


Reçu un appel Inconnu
A 18h18
Raccrocher avant que je décroche
A quoi Tu joue bordel?!


Mercredi 11 juin 2008 à 16:44



Extérieur: le soleil de retour
Intérieur (de la croix Rouge): le bazar permanent
Intérieur(de moi): Vivant

Ça va mieux! Pas de panique... Toujours beaucoup de mal avec les premiers jours. Et encore aujourd'hui! Mais l'ambiance est là, je prend ma place, j'ai des missions, J'existe! J'ai enfin rencontrer le fameux Laïd qui s'occupe également du centre, comme celle qui me guide (Anne-Marie). Il m'a emmener a un centre autre en début de journée... Je l'ai tout de suite remarqué, beau garçon avec son charme, ce regard presque identique au tien et cette gentillesse... J'ai cru que j'allais fondre en larmes quand il m'a dit qu'il était berbère !! Oui je sais Nora... Je suis con et tout mais j'y peut rien !!!! Je les aime ! =) Brefouille. C'est fou comme on vieilli vite là bas. On touche le fond du fond, je dois comprendre des gens qui ont passer des années dans la rue. La rue et ses règles. La distance je l'ai prise. Elle est simple finalement. J'ai reçu mon gilet Croix Rouge que je porte, fière, forcément !! =P Ca m'aide je pense pour avoir cette distance. C'est drôle, je pensait souffrir plus que ça, moralement je veux dire, de ce stage. Mon père parait bien plus souffrir de mes récits que moi sur le terrain! Je ne sais pas. ce sentiment d'aider surpasse ce constat de misère et de problèmes catastrophique.Mais toujours le même résultat, toujours ce même sentiment quand je rentre... J'ai besoin de t'appeler, besoin de me nourrir de ta voix. "L'amour a ses raisons que la raison ne connait pas..." Comme j'ai pus haïr cette phrase, pensant qu'elle ne signifier rien et que de tomber amoureuse, on le choisissez. Comme je la comprend maintenant! Peut etre que c'est avec ce sentiment quand je rentre que je sort le mal que j'absorbe au centre. Tu est le bonheur qui fait fuir le mal! Mais non ce stage est géniale, on a une vue sur le monde totallement différente, on est plus ouvert, moins peureux du SDF, on apprend a réagir, a mettre en confience...
Mais tu me manque putain...tu peut pas savoir comment.
Manon*

Lundi 9 juin 2008 à 20:29

Extérieur: Retrouver le calme de la maison avec bonheur
Intérieur (de mon ventre): a faim
Intérieur (de la casserole): Une bouillie infâme de pâtes trop cuites
Intérieur (de moi): en manque de toi

J'ai fait ma première journée de stage... De 15h à 18! Mais trois heures de folie. Anne-Marie, que je suis partout, est constamment solliciter, elle n'arrête pas d'ouvrir et fermé des portes, questions de sécurité. C'est un aller et venu permanent dans son bureau pour un problème ou un autre. Tout le monde me prévient de mettre une vraie barrière entre moi et les hébergés. Plusieurs stagiaires ont été trop "amis" et se sont fait harceler voir suivie jusqu'à chez elle par un hébergé amouraché. Vendredi dernier un d'eux a été viré pour ce motif de l'établissement et a appeler une unité spéciale de la police criminel pour dire qu'il avait séquestrer deux jeunes femmes dans sa chambre de la croix rouge... Alors qu'en réalité il fuyait on ne sait où! Police armé jusqu'au dent, cagoule et en gilet par balles avec un hélicoptère son arriver ! Ecrit dans le journal... Le directeur et les occupants sont plus que sur leurs gardes! Les gens passent... Les hommes me fixe, je suis mal à l'aise. J'aperçois des clins d'oeils. Je vois Anne-Marie détendu, souriante sans l'être trop. Elle met une distance sans paraitre l'avoir. Je ne sais pas comment elle fait. Je suis un peu perdue dans ce monde que je connais si peu finalement. En rentrant a pied je suis vider, vider d'énergie. C'est marrant je n'y ai passer que 3 heures mais l'attention contente que cela demande, la prévention de tout use. C'est marrant, pour moi l'évidence et toujours la, je dois faire un métier comme cela. Pourtant j'ai peur, peur de ne pas y arriver. J'ai comme un poids sur le cœur. Envie de t'appeler. Me débarrasser de se poids con qui n'a aucune origine. Te retrouver. Besoin de t'entendre. Alors que je n'ai plus de forfait. J'ai mis du rose dans mon écriture msn. Ca me détend. Faut vraiment que j'aille voir mon ostéopathe, mon corps arrive vraiment plus a gérer mes derniers événements...
J'en ai marre de t'attendre, parce que tu bousille ton forfait dès que tu en as. J'en ai marre. De tout. Pas que de toi. Je suis fatiguer. Je suis lasse. De toute cette année ou je me suis battue pour mon passage, pour ne pas retomber, garder l'équilibre que tu m'avait donner. En ce moment je n'ai que l'envie de me glissait dans mes draps chauds, sous une couche épaisse de gros pull, comme carapace contre le monde, et rester là en boule, les yeux fermées avec mon chèche sur la tête qui, je sais, ne sent plus le désert mais bien moi et imaginer encore ton rire. Ne plus voir personne et gérir lentement. Seule dans le noir et avec toi seul comme fantômes.
Où est tu?
Manon*

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