Vendredi 31 octobre 2008 à 18:54




"Je n'avais jamais eu la force de gérer les choses qui échappaient à mon controle,
celle d'attaquer ou de fuir mes ennemis. Celle d'éviter la douleur.
Faible humaine, je n'avais toujours su que continuer. Endurer. Survivre.
Cela avait suffit, jusqu'a maintenant. Il faudrait que cela suffise aujourd'hui également.
J'allais résister en attendant qu'on me vienne en aide.
"

Stephenie MEYER Révélation
 

Me voilà de retour après une semaine chez ma mère me bourrer de plats plus suculents de chez picards les uns que les autres. Une semaine a arracher du papier peint vétue d'une salopette abimée, a passer au karcher la terrasse, a débarasser le grenier etc...
Me revoilà pour deux jours de soliture dans ma maison vide. Mon père ne le dit même plus à ma mère. Il a compris depuis le temps. Il me donne ces pauses sans plus de questionnements ni de préoccupations. Juste un petit mot sur la table, un pain frais et des packs de soupes dans le placard. Mon dernier effort sociologique vient de partir, ma soeur qui prétexte un oublie. Un coup téléphone a mes grand parents, je suis tranquille pour ne plus avoir a me forcer à être exprésive et sourriante pour deux jours. Je respire a plein poumons les odeurs subtils de la maison qui semble, contre toute logique, revivre sans mon père. Elle semble respirait, elle aussi, de nouveau. Le calme intérieur qu'elle me procure soigne mes blessures. Voilà deux jours qui vont m'être bénéfiques. Le temps n'existant que par l'écoulement sans fin de la musique. La nourriture comme seul besoin. N'exister que dans sa musique. La laisser vous emportait la ou vous n'irait jamais seul. Se retrouver entre un ligne de crayon et trois notes sur un piano qui joue faux. Réfléchir, se relever doucement, avoir de nouveau confience. Laisser le chat veiller sur vous, au aguet, sur la terrasse. Au moins devans les animaux on a pas à faire semblant. Ils ne demandent pas grand chose... Une attention, une caresse, de la nourriture. Pendant que l'homme annalyse chaque personne, fait son jugement, aimerai que les gens changent pour correspondre l'idée qu'il se font des gens. Ce n'est pas parce que je ne sourris pas que je ne suis pas heureuse. Je n'ai pas le besoin de le montrer. Je n'ai le besoin de déborder de sentiments à l'extérieur. L'état dans lequel je suis dans cette maison vide est indéfinissable, je crois que personne de mes proches ne me reconnaitrait. Pourtant c'est là ou je suis le plus moi, ou mon être arrive à être le plus présent à l'extérieur. Cette personne a besoin de sortir, elle ne supporte pas bien l'enfermement que je lui fait subire la pauvre, je la malmène... N'attendre personne, ne répondre à personne, ne blesser personne... Je ne sais pas quoi dire, c'est déjà l'autre personne qui est en balade.

Manon
http://manon.cowblog.fr/images/photos/qc9rmzlp.jpg

Etaler de tout son long sur le lit, la ou règne tout le nécessaire pour ne jamais avoir a se lever. Juste survivre sur se lit si doux et protecteur ou gît un carnet a dessin usée, des gommes dans les plis de la couettes, un crayon accrocher au boucles en fer du calepin, des partitions de piano, de guitare, des notes éparpiller, d’autres pour apprendre le solfège, un ordinateur qui chauffe d’être étouffer par la couette, des peluches d’enfance aux odeurs calmante et son tee-shirt cotre mon cou, deux télécommande : une pour la radio, une pour la lumière. La musique dans les baffles qui coupe net toute pensée. Y en a-t-il encore ? N’es-ce pas le vide sidéral constant ? On ferme les yeux, le corps bien calé dans le matelas moue, le nez dans le tee-shirt, un album photo ouvert.  Les notes qui s’envolent dans la pièce. Ne plus exister, plus de mouvement du cerveau, le silence. Attendre, que le temps passe, sans rien chercher de plus. Vivre la musique, pour qu’elle vous sauve encore le temps d’une chanson, qu’elle vous rende poussière, vous face oublier votre vie, vous propulse autre part, dans une autre histoire. Ne plus entendre son cœur battre, en oublier même que vous respirez. Presque s’endormir, ne pas partir pourtant, juste assez pour qu’il n’y ai plus de logique, plus de lois de réalité. Laisser l’esprit s’embrouiller tout seule.

Le téléphone sonne. Atterrissage brutale.

Je dois aller manger.
Texte d'un jour sans connection internet ^^'

Mercredi 29 octobre 2008 à 10:25



Nouvelle version de Cowblog
Je me suis dit pourquoi pas un renouvellement du blog?
Déjà un habillage un peu modifier qui risque encore de changer
(Eternelle insatisfaite!)
Puis des nouveauté, des catégories qui vont changer...
Mais vous verrez bien sa en tant et en heure!

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Mercredi 22 octobre 2008 à 21:49


"Ne projette rien, accepte la réalité en prenant le moins
de coups possible et affirme toi sans regret(s)
de ce que ta vie aurait pu être."

Elle

Ma mère me déçoit.
Elle ne me décevait plus parce que j'avais cesser d'y croire. Il me suffit d'une amélioration et d'un soupçon d'espoir... et une grande solitude chez mon père. C'est un silence de mort qui règne entre nous. Le lien immense qui nous unissait pour le pire comme le meilleur est brisé et les lois de la gravité nous distance de milliards de kilomètres. Alors je m'accroche a l'espoir de ma mère, on change d'objectif, parce que j'ai besoin d'eux alors que depuis trois ans je joue l'autre rôle, et que je n'en peut plus d'être responsable. J'arrive et ma mère recommence avec ses câlins qui me raidisse. "Alors le lycée?". Déjà j'ai abandonner la partie "toujours pareil" et je rentre dans ma chambre. Elle ne me lâche pas d'une semelle, comme d'hab'. "Et tes notes en anglais ça a progresser?" Aller... encore mon père qui cafte. "Non". L'air déçu. Elle s'en va. Un gros soupir. Le téléphone sonne. Elle "s'énerve" contre la maif pour son scooter. D'une mauvaise fois qui lui ai bien propre et qui coupe toujours avec ses contradictions inombrables qui la laisse comme une idiote qui avait cru dire quelque chose de cohérant. Mon exaspération est a un niveau pas souvent atteint. Je rentre chez mon père... si si dès fois il est là! Mais au téléphone biensur. "Papa ou tu a mis le cable pour Aline elle attend dans la voiture" "Oui attend, (en reparlant a son intérlocuteur) non non c'est juste ma fille qui veut un truc mais ca attendra je te parle". Bon... "Maman reviens demain!" Je file dans ma chambre. Encore des choses que je ne lui dirais pas. Encore des choses sur lesquels on aurait délirer avant. La je suis douché par son attitude, je n'ai même plus la force de lui dire mes exploits farfelus pour draguer mon prof d'éco. J'ai relu une de Ses lettres elle disait en parlant de mon père "tu veux qu'il soit, il veut que tu soit, mais vous ètes!" Aujourd'hui on est plus rien. On attend plus rien l'un de l'autre. Pourtant comme je l'ai aimer mon père, comme j'ai été blesser par lui, comme je me suis battue pour lui, comme il me facinait, comme il était fort et beau, comme il me protéger de tout quand j'était petite. Quand j'y pense et que je le voit mort par sa propre dépression qu'il ne veut pas voir, quand je l'entend me rabaisser constament, quand il me fait voir comme je suis nul d'être aussi sensible je me demande si c'est bien le même père que j'ai en face de moi. Je suis pomé. Je n'ai pas de repères. Je n'ai même pas le courage d'aller aux états Unis a Noël tellement l'idée me fait peur. J'ai peur d'être confronté a celle que je suis là-bas. A celle que j'étais?
Je ne trouve pas le temps de faire du piano. La sensation d'évasion me manque. Je serre mon livre actuel "Les hauts de Hurle Vent" tout vieux avec les contours noircis par les années, tout droit ramener de le bibliothèque de mon chalet. Je fait glisser les pages contre mon pouce pour sentir mieux tout les aromes de temps, des odeurs de greniers, des vacanses, l'enfance, les vieilles poupées, la machine a coudre des arrières grandes tantes... Jean Jacques Goldman qui chante à la radio et la c'est le souvenir de père qui se fait le plus présent. C'est l'été, Le CD préféré de mon père coule doucement dans les bafles de la cuisine, c'est la préparation de la soupe au pistous, mon père chante, on rit, on rit beaucoups, on échange des idées, les odeurs du pistou dans toute la cuisine, la table de la terrasse prète pour aller manger au début de la tomber de la nuit, la fraicheur du soir et les grillons qui chantent pendant qu'un petit chat joue a l'acrobate dans l'arbre d'en face et nous fait rire de plus belle.
Tu me manque papa.

Manon*

Dimanche 19 octobre 2008 à 12:44


 
"J' suis de ces jeunes fille qui haissent leur vie
artiste malgré moi pace que les psys ont faillit a leurs titre
depuis toujours le mal de l' encre me démange
l' amour me manque mais me dérange
alors je chante mes cicatrices..."

Soprano par Diam's dans "Mélancoliques anonymes"

Hier c'était l'anniversaire d'Aaron.
L'esprit bloquer j'ai taper quelques mots. Qu'y avait-il a écrire?
Mon père voulait que je les appel. C'est gratuit avec la freebox. J'ai fuit j'avoue rien qu'a l'idée d'entendre leurs voix j'ai commençais a trembler, l'accélération du cœur et tout le reste. Un contrôle énorme pour ne pas me refermer en une boule grelotante et tremblante en face de lui. C'est d'ailleurs étrange, ce lien nouveau en moi entre mes pensées et mon corps. Il suffit que sa présence soit trop forte en moi et tout mon corps s'écroule sous des tremblements inexpliquer. Pas étonnnant que des dépressifs créé des cancers... Il fait gris aujourd'hui, c'est étouffant. Ca accentue mon état de nerf que j'ai depuis hier. J'ai la bougote après l'éffondrement et l'épuissement totale. Je ne tien pas en place, même la nuit je me réveil en sursaut pour un rien, en sueur. Mon coeur fait des emballer inexpliquer. Envie de courir, expulser tout ce stress et cette tension. Ma cheville dit non. Je me boure des calmants que m'avait prescrit le medcin après l'exibitionniste. J'attend les vacanses avec impatience... encore trois controles la semaine prochaine. Au moins je pourrais me défouler sur les chantiers de la maison de ma mère. Je me souvient a quel point ca m'avait fait du bien de refaire ma chambre l'année dernière... Je passer mes journées en haut d'un escabeau avec une salopette taché, le fenettre ouverte laissant entré la chaleur de l'été, et le musique en continue. Ce vert que j'étaler avec bonheur sur tout mon mur. Les projets me rendent vivante, il me donne de l'énergie, du courage, de l'espoir.C'est ainsi que mon père me tue, en m'empéchant tout avenir, tout proget, toute évolution. J'ai faim, je ne m'arrete jamais de manger, je n'ai pas faim j'ai un besoin d'avoir constament quelque chose dans la bouche ca en devient nerveux. Je fuit de toute les façons que je connait, je viens de m'en rendre compte. Preuve de mon état.
Je fais vraiment pitié.

Manon*

Mercredi 15 octobre 2008 à 15:23


"J'lève mon verre
A ceux qui croient plus en rien
A ceux qui chaque matin
S'étirent dans le brouillard
Et piquent du nez dans un café noir
A ces aubes rouges rubis
A ces derniers levers de soleil sans prix
A ces femmes qui au réveil ne sentent rien sous leurs mains
Ces mômes armés de fusils en treillis qui ne pensent pas à demain"

Shurik'N Je lève mon verre a l'homme



Je pleurs, je sourit. Je m'en sort et puis je tombe. Je parle trop, je ne dit rien.
C'est le grand brouillard. Il n'y a pas de futur, pas un gramme de courage. Le balotage dans le temps sans s'accrocher à rien sans attraper le moindre moment dans ma  petite mémoire abimé. C'est l'effort surhumain de sociabilité, et l'écroulement sur le lit en arrivant. Si le "je" disparait c'est qu'il n'y a plus de moi. Il n'y a plus personne. Plus de père, plus d'elle... Plus aucun model aucune voie aucun livre aucune parole qui guide aucun signe aucun sentiment. Le soleil chauffe, le chat ne veut pas de caresse, la femme de ménage m'a devancer... Le monde semble tourner très bien tout seul. Cest presque s'il n'expulse pas le peu de "moi" qu'il reste. Se taire, parler? Vivre le mal ou le mettre dans un coin?
Elle était la seule a arrivait a aider vraiment en profondeur dans ce genre d'impasse. Elle n'est plus la pourquoi s'obstiner, pourquoi la regretter encore. Assumer, grandir, évoluer...
"I kissed a girl" a la radio et des souvenirs américians tord le coeur mais rend le silence dans ma tête. Arriver du moi... Retrouver le moi juste le temps d'une chanson. Les images se frait un passage douloureux. Ca demande toujours autant d'éffort. Le corps tremble tout entier, je me recroqueville en boule dans mon lit.
Foutu radio. Déjà la chanson s'arrete et mes tremblemant s'arrete aussitôt. Laissant un corps sans moi vider, fatiguer, désabuser, décharner, effrailler, mort.



[Cette après-midi j'ai laisser la course au devoir. Demain début des cours à 13h. Mes doigts se posent sur le clavier jaunit par le temps de mon vieux piano usée. Comme toujours mon père s'est enfuit. Je ne retiens même plus les prétexte. Il me détruit moins quand il est loin. La maison dans un silence qui ferait peur aux morts. Mes doigts glissent contre les touches froides et lisses. La mélodie tue le silence. Elle s'envole et me fait disparaitre. Je suis musique, mon corps est piano et mon ame s'envole a chaque note. Il n'y a plus de temps, plus une pensée, plus une fraction de rationnel. Mes sentiments se concentrents ou bougt de mes doigts et se traduise dans une frénésie musicale. Comment ai-je put éviter autant de temps la musique?]

Manon*

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