Lundi 19 avril 2010 à 19:40

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     Dans une soupir je laisse glisser mon sac de cour bandouillère à la Peyton sur le sol. Un soupir de soulagement.
De deux revers de main j'enlève le noir qui orne mes yeux, abandonne les bijoux, le jean Pepe jeans et tout ce qui caractérise le politiquement correct du lycée. Je l'aimais tellement il y a deux ans! Comme un tramplin pour mieux s'envoler. Une vraie libération, des amis tellement bon et comme je n'avais que rarement eu précédement. J'espère que seule cette image me restera et non ces mois ou je n'arrive plus à être proche de ceux que j'aime et que je n'en peut plus de tous ces faux culs.
Mais pour l'instant je suis chez moi alors relax on ressort le vieux survet' et le pull large à la basket man. Je retrouve les plantes, l'odeur du pin et la sensation de la terre. Je me sent moi, dans mon élément au milieu de ce hangar remplis de morceau de bois qui embaume et de tout ces outils. Pas besoin de sourire, de chercher des questions sur les vacances. Ici seul mes progets comptent, les fous rires et les bisous de mon père, les plantes que je m'éclate à faire pousser, la musique.... La liberté. Hier encore j'étais remplis d'épines dans les cheveux, les mains seches et terreuse, sans bijoux,en salopette en train de m'activer comme une abeille sous un doux soleil. Aujourd'hui regarder mon regard sous ce crayon noir et ces bijoux, les cheveux bien propre et peigner... c'est le néant.
Parfois je me dit que dans l'ancien temps, à me préoccuper d'une maison, d'un jardin et de cultures, j'aurai été heureuse.
En contact avec la terre, proche du vrai, de la source de la vie. Se lever avec le lever du jour, les lueurs si belles des bougies le soir...
Mais demain il faut se lever a 6h30, abandonner la glicine, la passiflor... pour me jeter dans l'oppulence et les histoires de soirées arosées.
Et la tête dans la lune je serais allongée dans de l'herbe bien verte tandis que le prof de philo délirera lui sur la vie....
Je vous laisse et vous aime malgré tout, plus fort que tout.

Samedi 17 avril 2010 à 15:32

http://manon.cowblog.fr/images/mortfleurfille.jpg
J'aurais toujours des coups de bluzz,
J'aurai toujours des pétages de plombs,
Des crises de paniques où je n'arrive plus a respirer,
Et parfois des moments de follies et de rires incontrolés,
Je serais toujours aussi renfermé,

Jamais je n'entretiendrais une conversation ou tanterais de couper un silence sans dire des trucs nul,
J'aurais toujours peur des gens,
Beaucoups m'énerverons toujours et je me tairais par ce que je ne trouve rien a dire et que je veux juste ne pas avoir a les subir,
Je n'aurais vraisemblablement jamais une confiance aveugle en personne et le doute fera toujours partit de moi.
Je n'arriverai jamais a parler de tout ce que me tracasse en face de quelqu'un.
http://manon.cowblog.fr/images/fleurmort.jpg
Y'aura des gens qui m'aime et qui ont confiance en moi même si ce ne sera pas toujours les même
Il y en aura beaucoup que je décevrais, d'autre qui passeront leur chemin, lassais,
Y'en aura sans doute toujours quelques uns pour tenir le flambeau qui ralumerons une flamme noyer en moi
J'aurais toujours ce besoin parfois de jouer la maman et de réconforter les gens.
J'aurais toujours mes moments de faiblesse et où je ne serais là pour personne
Y'aura toujours du rap et des notes de piano dans mon mp3
Mais aussi le rock et du punk quand je débloque dans ma chambre,
Du walt disney et des chansons à la con sous ma douche que je chante comme une gamine de 5ans.
Y'aura toujours des jours ou j'irai courir sous la pluie et les orages quand j'ai tellement l'impression de mourir que j'ai besoin de sentir mon corps avoir froid jusqu'au plus profond, mon coeur et mes poumons s'enflamer pour être sur que je vis.
Il n'y aura pas toujours Sacha pour m'arreter de courir et stopper la folie qui me ronge.
Il y aura toujours plus ou moins cette Peyton au fond de moi qui me poussera a écrire, a dessiner ou a faire du piano.
Je me ferai toujours des montecao pour éponger mes larmes,
Je courirai toujours vers des films d'amour tragiques quand mes rèves d'amour se seron encore transformer en trahison, et sortirai du cinema le coeur encore plus lourd encore car dans ces écrans l'amour véritable existe mais vraisemblablement pas pour moi.
Je voudrais toujours plaire à mon père, prete à tout sacrifier juste pour qu'il soit fière de moi, quel qu'en soit les conséquences.
J'aurais toujours une mère abscente mais si douce les rares moments ou elle est présente.
Y'aura toujours un vide au fond de moi, un vortexe incomblable.
Je ne sais pas si il y aura toujours Arnaud et pourtant je l'espère.
Les jours les nuits défileront sans cesse, nous vieillissant plus vite que l'on aurai voulu, sans avoir put faire tout ce que l'on aurais voulu.
Y'aura toujours ces rèves débiles qui me font peurs. Et la lune pour me calmer.
Y'aura toujours cette bougie le soir pour me rappeler que c'est quand j'ai le moins que je suis vraiment heureuse.
Y'aura toujours ces balades la nuit dans la foret où pied nue je sent la terre
Y'aura toujours des pleurs et des rires
Y'aura toujours du beau temps et des tempètes.
Des moments de solitude et d'autre d'amis par qui je suis quelqu'un
Mais de cette vie qui est si prévisible au fond...
Je ne sais qu'en faire.
Et je n'en attend rien.

Lundi 12 avril 2010 à 18:58

Rien n'y change:http://manon.cowblog.fr/images/1bd8.jpg

Ne rien manger ou me remplir de fromages fondus
Courir comme une folle sous la pluie durant des heures ou rester sous ma couette des jours entiers
Travailler à en oublier ce qu'est vivre ou être entourer de mes proches
Embrasser un autre puisque quelque chose me plaque loin dès l'instant ou mes lèvres on touché les autres?
Tenter d'oublier ou relire notre histoire
Etre ici ou à l'autre bout de la planète peut importe
Le sens de ma vie ou se qui va se passer demain
Que ma vie soit belle ou ennuyeuse
Qu'il pleuve ou face beau
Que les oiseaux m'aggacent ou la musique
Que je reçoit de tes nouvelles ou pas.
Que je meurs de froid ou de chaud, cela reste froid
Dormir toute la sainte journée ou passée mes nuits a regarder des films
Pleurer ou rire
Frapper mon matelas ou m'y rouler en boule

C'est tout du pareille au même.
Je ne suis plus la.
Seul Arnaud, comme un soleil, estompe les choses quelques minutes quand il est là. Ca semble presque pire quand il n'y est plus.
Le pire c'est lorque j'entend Mahmoud parler berbere ou au autre. Comme une piqure transpersant ma bulle un instant, randant tout trop proche, trop dur. Et a la fois je sent comme mon coeur se réveiller, papilloner et j'ai envie de rire et sourire. Je te sent si près! Envie de t'enlacer et de t'emprisonner à mes côtés.
Ne m'abandonne pas... je ne peut oublier habibi.
Mais déjà le silence revient et la douleur est insoutenable.
Retour dans une bulle.


Lundi 5 avril 2010 à 22:03



       Je ne sais comment commencer ceci, chttp://manon.cowblog.fr/images/orchidee.jpgar il n'y a ni de début, ni de fin à ceci.
Tout n'est que trouble et incohérence, sans logique, comme bercé par un flot liquide inhéxistent d'un monde inexistant. Je regardais la route, ou bien une autre? Je ne me souviens plus. Ni du moment ni de celle par lequel je voyais un disque jaune quelconque raser de ses lumières dorées la campagne qui semblais familière à celle que j'habiter. Du moins si le "je" est plus conventionnel qu'autre chose, car il n'existe de pronoms personnels pour le néant. Que suis-je? Quel visage peut ressemblais au néant? Quel irronie!
Pourtant elle regardais ce monde calme et beau sous des air d'une musique, sans entendre les paroles, ou sans arriver à comprendre le sens d'une chose qui étais pourtant sa propre langue. Ou peut être qu'elle comprennais mais que ce n'étais que moi car elle retenais quelques larmes tandis que  la femme qui conduisais et lui décrivais semble-t-il les vérités du monde. Elle non plus  je ne la comprennais pas.
Elle s'est affaler sur une chose molle, douce et verte, sans prendre la peine de parler a son père, de tout façon il ne la regarder pas, absorder dans un problème que je ne saisit pas et probablement pas même elle, elle n'avais pas vraiment chercher. Des phrases, des mots et des silences... des images, des sentiments et des déchirures... des regrets, des pleurs et des peurs. Tout mon néant fut ensevelit par tant de de non-dit. Il est dit que le premier amour est le dernier et je savais qu'elle le perdais. Les sourires menent toujours aux larmes. Sans doute trop de larmes pour si peu de sourrire. "Il aimais la mort, elle aimais la vie. Il vivait pour elle. Elle est morte pour lui" Pourquoi toute ces phrases m'assaillais? "Si tu ne m'aime pas alors qu'ils me trouvent ici."  Shekespeare étais en moi, il étais dans sa tête. Il étais la lune, il étais l'océan de larmes, il étais le plus puissant des rêves, il étais... le héros de sa prison d'argent et son geolier à la fois. Car elle étais prisonnière par des chaines invisibles mais inviolables. Quelques chose la retenais en cette endroit, dans ce point precis de cette univers, de cette dimension,de ce moment tandis que pour une raison inconnue une urgence, un cri, la poussais ailleurs. Qu'es qui étais dehors, qu'étais les mots, les choses? J'oublier tout, les noms, les synifications, les buts de chaques petites particules de ce monde, le trouvant de plus en plus flou mais aussi de plus en plus unis. Rien n'avais de sens ni même de raison car il n'y avais rien à comprendre. Ni bonne ni mauvaise décision, car au fond c'étais bien ce qui l'emprisonner, le choix. Trop fondamental, trop primordial pour arriver à le faire. Non il n'y avais pas de décision, que des choix, des déchirements, quoi qu'il en advienne. Pourtant aucun choix ne s'imposais et ne s'imposeras jamais. Elle as fait trop de mal autour d'elle et dois encore en faire. Elle as aimer et ne pourras plus désormais. Elle dois vivre, malgré l'horrible sentiment d'être morte déjà trop de fois.
Elle se souvient d'un crépuscule, d'amis autour d'une table basse a manger des choses. Elle se souvient des voix, elle se souvient de ne pas arriver à faire semblant, elle se souvient d'avoir fait la fière pour masquer malgré elle la peur mais surtout... surtout du souvenir ou l'un deux avait parler a une petite boite noir dans une autre langue, une qu'elle aimait et détester à la fois, une qui lui avais manquer. Elle étais sa maladie et son remède à la fois, elle sourrit alors qu'elle avait plus mal sue si elle avais subit les peines du monde réunis. J'aurais voulu lui arracher le coeur pour qu'elle puisse écouter sans souffrir. Puis un nom qui lui murtrie la poitrine pour la ravaler, des souvenirs qu'une autre parler, des endroits connus et des récits ressemblants a tant de ceux dits dans les endroit de sables.
Elle se souvient des mots, elle se souvient des gestes tandis que moi, je ne suis rien. Insignifiante insinifiante de la nature, sans nom et sans passé ni futur. Je l'ai quitter.
Il n'y a pas de fin à cette histoire. Pas de moral. Seul les survivants de la tempère peuvent en raconter l'histoire. Moi j'ai fuit avant.
Sans doute n'y a t-il point de fin, car... au fond... tout est.... néant.

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