Mercredi 18 août 2010 à 17:37

J'étais douceur, j'étais toute caresse et abandon...
J'ai aimer celui que j'aimais en seconde. J'ai eu son corps pour moi comme je l'avais révé longtemps de cela. J'ai entendu dans sa bouche les mots que j'ai trop attendus. Et étais cajolé et chouchouté...
Paradis trop beau.
J'écoute Road to Zion, j'écoute Pimpa's Paradise et tant d'autre, oui j'ai recopier la playlist que l'on s'était faite pour s'endormir et qui fut finallement la BO de notre amour ephémère. Je fume seule chez moi, parce que avec cette chanson c'est obliger, parce que c'est ton odeur que je garde sur moi, cette odeur de tabac. Je me souviens de la douceur.
Il n'y a pas d'autre mot, avec Louis tout est douceur, calme... Pausé, j'oubliais ce trou béant que j'ai dans la poitrine, je me sentais belle lorsqu'il contemplais mes seins comme si ils étais des diamants précieux.
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Je reprend la route, abandonné encore, retour au silence, toujours se taire. Je ne suis pas amer, j'ai des larmes qui coulent de desception, je savais cette histoire courte mais si courte... Quelque part je suis heureuse parce que ce fut magnifique, parce que j'avais réver ces moments, Jouques, les gars, lui... Les gros joints et la fin des prises de têtes, je me sentais dans mon élément, comme on trouve un trésor qu'on a trop longtemps chercher sans se rendre compte qu'il étais sous ses yeux...
Mais ce monde ne veut pas de moi. J'ai eu mon droit de passage, je m'en suis emplis, aujourd'hui je reprend ma route solitaire. La nostalgie m'empèche de respirer mais qu'importe cela le valais bien.

Vers ou aller maintenant? Que faire? Plus que quelques jours avant le retour au cours...
Plus que quelques jours, quelques heures et me revoila a rentré vers les cours, la Manon triste et renfermé, seule et silencieuse dans une famille qui n'en a plus vraiment l'air. Une famille qui se déchire plutôt que de s'aimer... Au diner chez Louis je regardais ses parents se faire des batles de musiques exactement comme je le fais avec mon Jacob, je vois leur complicité, leur amour après ces années, leurs enfants, la vie dans cette maison. Ca me ferais pleurais rien que d'y pensé, ils s'écoutent, sont la les uns pour les autres. Une famille.
Et moi seule, dans cette maison immonde. Je parle et on me coupe la paroles pour parler de planeur...
Je voudrais mourir. Pas par déprime ni dégout de la vie. Je voudrais saluer la foule.
J'ai presque vécu tout ce que je voulais dans cette vie, j'ai reçu tant en deux mois et je sais que je plus rien ne m'arrivera lorsque l'année reprendra. Je ne veux plus d'année comme ca. Je ne veut plus vivre pour rien, en attendant que le temps passe, en attandant un jour meilleur qui ne vien pas, a devenir un fantome sans couleur. J'ai tant eu cette été.
Pas tout ce que je souhaiter mais tellement par rapport a la longueur de la liste...
Je ne veut plus rien de la vie, ni vieillesse ni enfant ni maris et encore moins un métier. J'aimerais pouvoir m'endormir en repensant a cette été et sourire...

Je crois que je me suis perdue. Je deviens nerveuse, méchante. J'ai peur de ne plus être la douce psy d'avant. La Peyton que j'aime tant. On me la tuer... Je voudrais la retrouver. Redevenir gentille et charmante.
J'aimerais qu'on soit fou de moi, oui un amoureux fou pour ne plus être abandonné comme ca et ne plus avoir cette horrible sensation que l'amour n'existe que pour les autres et jamais pour moi.
Je voudrais une tempète plutôt que ce soleil nargeur... Oui je l'avoue j'ai mal et il me manque. Je n'ai pas été à la hauteur.
Il me fallais plus de temps. Je ne savais plus aimer, je ne sais plus séduir ou me faire désirer, j'étais abandonnée à lui, trop pour qu'il le suporte. Je n'avais plus de force et puiser en lui toute l'énergie qui me manq
uais. J'avais besoin que l'on m'aime a en creuver pour pouvoir aimer de nouveau, être magnifique, être bien.
Mais voilà...
La blessure s'est rouverte d'un coups, explosant tout les points de souture, ouvrant encore un peu plus la plaie.
J'ai trop mal... c'est insupportable.


Dimanche 8 août 2010 à 15:57

Seule,
Le silence, la mélancolie, son retour, Bonjour toi comment tu va, ca faisais longtemps...http://manon.cowblog.fr/images/551817176460sensualiteH201502L.jpg
Je repense à la soirée, celle si extraordinaire, celle ou j'ai été celle que je n'avais jamais été.
Ce soir ou j'ai été belle, ce soir ou l'on me désirer, ce soir où un Appolon me cajola toute une nuit alors que j'étais hésitante et chiante.
Ce soir ou les fois ou je me retenais, me rappelant de mon Edward, de ce que j'avais ou non le droit de faire. Je me souviens de son sourire narquois, qui cacher chaque fois sa desception. Je me souvient qu'il n'avais jamais peur de me dire mes quatres vérités d'une façon adorable. " Tu crois vraiment que si tu étais comblé avec lui tu serais dans mes bras a moitié nue maintenant et ne pas arrivé a t'arréter de m'embrasser de cette façon qui me rend fou?".
Il était tellement franc que ca en étais perturbant. Il n'a jamais eu peur de me brusquer, ni moi. Et c'est étrange comme c'était bon, comme on aurais dit qu'on se connaissais depuis si longtemps, peut être parce que on est si franc qu'avec des gens que l'on connais bien. C'est marrant comme ca lui donner un charme fou. On s'est tou donner quand j'y repense, comme fait l'un pour l'autre, brulant tous deux l'un pour l'autre.
Je repense a ce dernier baiser avant de partir, un baiser au gout de désespoir. Je ne sais pourquoi c'est surtout cette dernière sensation qui me reste tout le temps en tête et qui me coupe le souffle a chaque fois et qu'un soupire triste m'échappe. Je sais qu'il est dans la région avec sa petite bande ces jours ci. Sans me l'avouer j'attend un appel, un ultime moment ensemble avant de ne plus jamais le voir... Je crois qu'il viendrais dix fois j'aurais toujours envie de le voir, d'être encore serrer si fort par ces bras brulant et muscler au delà de l'imaginable mais à la fois ... Je ne sais pas. Au fond peut être que je ne le veut pas. Rester sur cette note magnifique. Une première nuit a se découvrir, a monter la tension a son maximum. Puis la soirée aux cartes a s'envoyer des regards discrets, un pied sous la table, avant de se retrouver enfin seul et conclure cette si belle aventure... Tout fut parfait. Jusqu'au dernier baiser.
Faut-il se revoir et risquer de gacher ce rêve? Ou bruler encore?
Je reste dans mon silence, attendans un signe de vie si il le souhaite, laissant faire le destin mais j'ai bien peur qu'il face de même...
Je suis en hésitation. Je retouche le dessin, que de beaux souvenirs... Cadeau de la vie. Précieux.
J'ai l'impression d'avoir été quelques heures celle que je n'avais jamais eu l'occasion d'être avant. On ne s'est jamais intéresser à moi, il n'y a rien qu'a voir les mecs de ma classe qui ne m'ont presque jamais adresser la parole, je ne suis pas un bijou, je n'attire pas les attentions ni les désir. J'ai beaucoup d'amis garçons parce que je me suis toujours mieux entendu avec eux qu'avec les filles pourtant je n'attire pas leurs yeux sur moi, et encore moins l'amour...
Je ne suis pas de celles qu'on cajolent ou pour qui on ferais n'importe quoi. J'ai connus des potes me parlant de l'amour de leur vie ces filles pour qui ils ont fait des kilomètres a pied bourrer parce qu'elle les avait appeler parce qu'elle déprimer. Ces filles pour qui il mourirais, tuerais celui qui les chier, celles qu'il suivrait au bout du monde si elle le demander et qu'il regarde dormir avec émotion. Ces filles pour qui ils pleuraient chez moi en repensant à elle.
Je n'ai jamais étais une fille pareille dans aucun coeur d'homme. Ce soir là j'ai au moins été celle qui évoque le plus ardent des désirs, celui si fort qu'on viens a quatre heures du mat en voiture pour avoir l'espoir de le serrer contre soi.
Trop de silence de lui, et le pire, celui de mon Jacob depuis notre soirée à deux... Ca me détruit, me ronge. Le perdre serais ce qu'il peut m'arriver de pire au monde. Depuis trois ans il est la personne la plus importante de ma vie avec mon père bien sur. Même plus important que l'amour. Il est celui sur qui je compte, celui dont j'ai besoin quand je me noie sous les pleurs... mais qui n'est pas là souvent.
Hé oui je ne suis pas celle pour qui on fait des kilomètres lorsque ca ne va pas.
Pourtant je l'aime, d'une façon indescriptible, unique. Sans doute parce que notre relation n'a rien de banale.
Rien de normal.
Arno, petit soleil. Si tu en doute encore je t'aime....

Dimanche 8 août 2010 à 12:25

DAVID dit:
"le truc c'es que tu aide tous le monde mais il y a personne pour t aider , toi "

Pourquoi cette simple phrase sur msn me fait-elle pleurer?

pix: dessin by me de Raf

http://manon.cowblog.fr/images/Dessin1.jpg

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