Mardi 7 décembre 2010 à 18:28

Mon quotidien c'est ouvrir les yeux dans la douce chaleur de ses bras tandis que le réveil tente de m'agressais comme il le faisais avant.
Il peut sonner, ce visage abandonné a mes côté ou sur mon sein me donnerais la force de tuer le monde.
Mon quotidien c'est de  ranger des rayons en rigolant avec les collègues de tout et de rien. C'est demander la carte U et biper des articles. ca peut paraitre bien chiant, et ca l'est parfois quand les gens sont méprisants mais il reste l'enfant qui cris "merci MADAMEEEE" dans tout le magasin quand on lui tend son pot de nutella ou son jouet tant attendu avec des yeux brillant. C'est oublier l'homme qui arrive toujours en chantant a votre caisse et vous donne la patate avec ses récits de Laos. C'est cette ivrogne qui m'appelle par mon prénom et que j'apprivoise un peu plus chaque jour ou elle passe avec sa tonne de bouffe pour chat. C'est ces ptits vieux qui m'encourage quand je merde ou qui me souris simplement. C'est ces personnes qui me pleigne de travailler dans le froid. Et puis ces ptits gars qui sont a mes ptits soins quand je suis en galère et que je les sonne à l'aide.
Puis surtout il y a cette jolie voiture qui m'attend, garer sur le parking chaque jour où un ange irréel m'attend et m'embrasse comme si c'était la première fois, comme si je ne l'avais pas vue depuis bien trop de temps, la fougue du manque. Y'a ces petits yeux indescriptibles, brillants d'amour qui me fixent et ne veulent se détacher de moi, comme une peur de je ne m'évanouisse dans le néant.
Il y a cette main sur ma cuisse quand on roule sur les petites routes de campagnes. Et puis il y a cette compliciter qui se crée et nous fais prendre des fous rire en un regard. Il y a ce noël qu'on prépare tous ensemble et nos beaux déguisements. C'est un sapin qu'on fais en pijama comme des enfants et des gateaux qu'on se mange devant des films chaque soir dans notre petites chambres ou son odeur traine partout.
Mon quotidien c'est ses attentions, ses calins, ses bisous dans le cou presque chaque fois qu'il me croise quelque part dans la maison. C'est le bouquet de fleur qu'il a donner a ma mère, c'est les bon petits plats qu'il nous fait. Mon quotidien c'est des amis qui viennent le week end et aussi des balades dans aix, c'est le thé a theme, notre petit univers perso.
C'est se faire belle a en crever pour un resto fondue entre amis et le voir mourir d'envie de vous toute la soirée jusqu'a l'heure de rentrer. Et l'entendre vous chuchoter des "tu est tellement magnifique ma chérie" dans la rue vers la voiture, juste derrière mon frère.
Mon quotidien c'est une belle maison et la promesse d'un appart a nous en janvier. C'est une minette qui dort sur le lit.
Mon quotidien c'est m'endormir enfin, un bras enlacant ma taille, ponctuer de "je t'aime"
Cette vie je l'ai tellement attendue, qu'elle parait irréel. Est-il possible qu'après tout ce temps, toute cette souffrance, tout se soit arréter d'un coup? Que tout ai changer?
Qui sais comment finir tout cela. Bien ou mal.
Alors je vis ce moment, le plus intense et inespérer de ma vie le souhaitant le plus immortel possible.
"David...." "Oui?" "Tu prévois Noël, tu prévoit le ski et presque les trois années a venir ensemble. Mais je ne peut pas, je ne peut pas parce que je vais m'imaginer a quel point tout ces moments pourrais etre mieux si tu est là, et si tu n'y est pas je ne pourrais pas les aimer du tout, imaginant chaque seconde ce que cela aurait étais avec toi" "Si tu peut parce que je n'irais nul part. Je sais très bien ce que je veux. Je t'ai tellement chercher, tu ne t'imagine même pas... a quel point ca étais longtemps. Alors non je ne t'abandonnerai pas, je ne partirais pas parce que c'est toi que je veux, pour toujours. Tu est l'amour de ma vie, je n'ai jamais eu une certitude aussi grande. Alors arrête d'avoir peur, parce que c'est toi qui me virera !"

On dirais un film...

Mardi 7 décembre 2010 à 16:53

http://manon.cowblog.fr/images/6040716096365186151167294240316971062074747n.jpg
"Moi j'suis qu'un mauvais présage, un sale gosse pas sage,
Un vieux copain qui craint, fâche du quotidien,
Enfant pourri gâté qui sait pas s'arrêter
Qui passe et sans prévenir devient mauvais souvenir
Ho Jojo, faut qu'tu m'excuses, ma gueule,
J'supporte pas les femmes seules,
Plus on vieillit, plus on devient con, moins on écrit d'chansons!" Arno

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