Dimanche 30 novembre 2008 à 18:47


"All the world's a stage
And all the men and women merely players;
They have their exits and their entrances;
And one man in his time plays many parts,"

Shakespeare As you like It


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Chute libre vers le gouffre.
Ne reste plus qu'un corps sans vie sur mon lit, vidé d'energie, remplit d'un froid mortelle, vide de vie, vide d'espoir, vide d'envie, vide, horriblement vide.
vide, vie, une lettre d'écart. Un jour une seconde avec la lettre de plus ou de moins. Etre en vie, etre vide. Les yeux boursouflées et rouges, vide de larmes, le regards vide, de tout sentiments, les oreilles vides, de sons l'émouvant. Les cours flous, rien n'a de sens, rien ne parait être quelque chose. Tout est inssurmontable, inaxessible. Les larmes piques au vif ma peau irriter. Retour au lit, ne plus bouger, ne plus répondre à rien, téléphone sonne dans le vide, les conversations msn sonne... Avoir juste envie de...
En s'abandonnant, la au milieu d'un lit, seule, sans sourire, sans pleurs, sans compation, sans questions, sans réconfort inutiles, sans espoir, sans fleur, sans obligations, sans stress, sans faux semblant, sans....

Manon

Samedi 29 novembre 2008 à 19:39


"De très loin t'appercoive les yeux de celui dont tu comble les voeux"
...



Journée de merde. Deuxième article oblige.
Ca me fait mal. C'est con, je devrais mourir de bonheur pour toutes ces personnes. Certaines que j'ai fait tant et tant souffrir. Par ma peur stupide, mes angoisses à la con, mes questionnements monter en mayonnaise. Tout le monde se case, tout mes exos de maths reste face à une feuille blanches. Je suis dans une grosse merde. Une immence et immonde merde. Seule dans mon monde de merde, a bouffer de la merde et a pleurer ma stupidité et mon angoisse. A vouloir la sécurité totale je me retrouve seul dans ma bulle de coton. J'aimerai tous les rayer de la carte, juste pour le prétexte de vivre avec un "nous" dans la bouche plus d'un d'un "je". Je suis psychopathe. Malade, completement dégenter. Je suis grave. J'aime ces gens, je les admires parce que je n'arrive même plus a m'imaginer avoir une relation amoureuse tellement c'est loin et tellementça a été fouareux à chaque fois. J'ai l'impression qu'ils m'échappent, ils s'enfuient dans leurs cocons d'amour, ils passent moins de temps pour leurs amis, ils sont dans un monde d'amour. Je ne leurs en veut pas en réaliter je les envies d'avoir confience, de pouvoir se livrer dans cette totalité en quelqu'un. Mon père s'acharne à m'expliquer un exercice de math. Je craque. Tout ma lacher aujourd'hui, rien ne fonctionne normallement. A croire que le monde a décider aujourd'hui de tourner dans le mauvais sens. Je suis pathétique. Je me hais si vous saviez...


MANON

Samedi 29 novembre 2008 à 17:50


"Si tu crois que j'ai besoin de voir un psy
Dit toi que j'ai que le rap comme divan"
Soprano

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La présence de mon père a pas durer 3 jours. Mon moral, une semaine.
J'ai pas avancer, j'ai fait du surplace. Ennième regard à mon portable. Qui j'appelle? Mes bons vieux réflexe reviennent: les pelluches, la couette, rouller en boule en étouffant les cris par l'oreiller. Je fais quoi maintenant? Je me sent piéger a un jeu interminable d'horreur dans lequels on ne peut quitter le jeu que quand il est fini. Je pousse la musique à fond. Ca me fait mal tellement c'est fort. L'envie de pleurer rouge me revient. Vieux souvenir enfuit. Ques qui me prend? Plein de noms défillent devant mes yeux. J'enfile les pillules. Chacun dégage une peur, du dégout, ou une situtation qui fait que je n'arrive a appuyer sur le bouton "appeler". J'abandonne le portable vue son inutilité. C'est ma crise. Combien en ai-je vécu? Combien de fois je me suis sentit plus morte que morte, plus au fond du gouffre que jamais? Et pourtant je n'arrive toujours pas a trouver une façon de me calmer, si ce n'est de faire suinter mon corps, le faire trembler, écirre en m'en perdre afin d'évacuer tout. Ou presque. Suis-je condamner et vivre sa toute ma vie? Je me dit que c'est ce train de vie. Ce stress, ce boulot incessant, mon père, cette accumulation de solitude mise bout à bout. Parfois je suis a bout de moi. Tellement térasser par la douleur que la fin me semble tellement appaisante. Quand je ne voit plus rien, quand demain me parait un jour aussi imonde que le précédant, quand je ne croit plus en l'amour, ni même en moi même, quand je ne voit pas de porte de sortit, quand j'ai l'impression que personne ne sera la pour me relever et m'écouter, quand j'ai peur de tout ce que je serai capable de faire, quand je me sent paumer en plein milieu d'une mer déchéner, quand je n'en peut plus de me battre pour enfin finir un combat qui dure depuis bien trop longtemps, quand je regrette un passer, quand je ne trouver aucune solution pour rendre moins pénible le voyage, quand je vois que ma famille ne croit pas en moi...
Je n'arrrive pas a me relever.
Je cris jusqu'a ce que tout ce noir sorte et qu'il ne reste qu'un gris épais qui me laisse juste de quoi survivre.
Jusqu'au prochain brouillard.

Manon

Et Coldplay Viva la vida a la radio... vraiment une journée de merde.

Jeudi 27 novembre 2008 à 19:32


"J'sais qu'l'effort est une force que j'maitrise peu
et j'sais aussi qu'c'est le parapluie qu'il faut quand sur tes joues il pleut
Mais dans ma tête j'entends des coups de flingue incessants,
un braconnier a laissé des plumes de colombe, plein de sang.
J'voulais apprendre à donner, j'ai appris à tout manger
apprendre à pardonner, j'ai appris à me venger,
j'voulais apprendre à aimer, j'ai appris à haïr
j'ne voulais pas ramer, j'l'ai fait, avec un gros navire
j'ai voulu eviter la pluie, j'l'ai affrontée en t-shirt
j'la voulais pour la vie, j'ne l'ai eue que pour un flirt...

J'me sens, comme une bouteille à la mer, noyé dans les vagues de la mélancolie d'la vie
Comme une bouteille à la mer, j'me sens...
SOS
Comme une bouteille à la mer, à la recherche d'une ville d'un navire
qu'on puisse me repêcher et lire ce qu'il y a dans mon coeur,
ce qu'il y a en moi
Comme une bouteille à la mer, j'me sens..."

Soprano
Comme une bouteille à la mer

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Ca y est Mr Love est en couple. Marquer sur facebook. J'ai tout a coups détester le prénom Mathilde qui il parait a une coupe de cheveux magnifique. Ca tue tout le fantasme. Les compliments de ses potes m'ont bazarement ennerver. Ce n'était qu'un fantasme! Un simple fantasme qui fait du bien. Qui fait un peu réver. Ma chaine eu soudain l'envie de lacher. Dans un hasard trop significative. Qui me frustre un peu plus. Je regarde presque avec peur le petit coeur avec sa chaines éparpillers sur le bureau qui s'accroche autour comme pour préparer le coeur a une possible nouvelle chute. Sinon toujours la meme chose, la course, le ralage de ne pas avoir plus de temps pour soi. De ne pas pouvoir plus respirer. Puis mes idées qui vagabondes. Après Elle aujourd'hui c'est bizarement Ghaouti qui m'est revenu a l'esprit. Mon année de 5 ème, ma tête entre enfant et ado, mes cheveux long et brosser, mon pull violet et noir, ma guitare, msn. Mais surtout Ghaouti. Ses textos piquer sur le portable de son frère (puis sa mise en prison...) des regards affolants a travers toute une classe, ce regard qui ne m'a jamais quitter une seconde quel que soit le cour ou les réprimendation du prof, des chansons d'amour chanter au sièges juste derrière soi, des justifications par milliers mais jamais l'essentiel. Encore un pourquoi qui résonne. Je ne supporte décidément pas les énigmes, je les retourne et retourne sans fin dans un espoir vain de trouver enfin une réponse valable. Serai-ce le seul moyen de marquer indélébilement ma mémoire? Vue que tout le reste méchappe? Son amour qui ne demander que ma présence et moi qui voulait plus. Ces nuits sur le bords de la fenettre a regarder sa cité qui ne dort jamais. A imaginer ce que je ne pouvai connaitre, a y chercher une réponse. Pourquoi ne pas s'aimer en toute paix? Me protéger, une peur, une religion, une idée ressus, un manque de confiance en soi, en moi. Tout est sans doute vrai mais peut etre faux. Des mots a travers une salle de Francais, des CDs de rap gravers, UNE chanson. Un trajet dans le bus. Des milliers de sous-entendu subtils, un reegard noisette a tomber. Quatre ans mais je n'oublie pas. C'était mon première amour. Vincent sera pour demain? Qui sait. Ils sont tout deux intégrers dans mon etre d'une façon si intègre que c'est a peine si je réalise que cette partie de moi viens d'eux. Je m'en rend compte, la , en l'écrivant. Sa chanson je l'écouterai toujours avec bonheur, tout comme la chanson qu'il me fredonner. Ca me fera toujours un sentiment étrange quand je le verrai.
J'ai envie d'écrire, encore encore et encore.
Plus rien ne me vien pourtant. J'aimerai etre amoureuse, abandonner en quelqu'un de confience, mis allonger avec bonheur.

Manon*

Mercredi 26 novembre 2008 à 22:44



"Marlich a ces erreurs que l’on commet
A ces personnes auquel on tenait
Ces choses que l’on promet mais qu’on ne fait pas
Les maux de cœur je les connais mais ne t’en fais pas
Je m’en fiche si tu m’a cartonné si tu m’as jarclé
Sache que je t’ai pardonné fais en autant pour ma part
Si j’ai merdé car le temps répare mais le temps sépare"
Marlich Tunisiano

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J'ai repris ma cavalcade avec un certain regrès. Je n'ai jamais supporter d'etre sous pression. L'arrivée de ma soeur y a rajouter, coiffeur, shopping de Noël... Mes migraines n'arrive pas a bout de mon moral décidément a son beau fixe. La vie me plait. Simple, remplit de toutes petites choses infimes. Y'a des moments où on est heureux sans savoir vraiment pourquoi. Je crois pour ma part que c'est surtout le manque de la France qui me fait ca! Parler français de nouveau, communiquer avec une facilité déconcertante me fait un bien fou. J'ai l'impression d'être plus près des gens, que tout devient plus facile et donc plus agréables a faire... Je me suis une veste en cuir pour Noël. Un model superbe. Je reste songeuse quand ma soeur me parle d'amour. Un manque résonne sourdement en moi que j'essaie d'étouffer tant bien que mal. Ai-je un avenir dans ce domaine? Des doutes poussent en moi depuis un an et commence a me convaincre peut a peut a vivre mon bonheur sans personne a côté. Comment aimer une fille aussi attacher a sa liberté comme moi? Comment tomber pour quelqu'un qui a n'a pas la force de faire un effort, un pas vers l'autre? Comment se battre contre un coeur en grève? Mais comme je le dit il résonne sourd, protégé par mon bonheur, ce calme intense qui règne en moi et qui me permet de penser a un passé que j'éviter soignesement sans questionnement ne menant nulle part. J'aimerai avoir plus de temps pour profiter de ma vie. Moi qui encore quelque semaines laissait le temps filler pour Le retrouver le plus vite possible. Je change vraiment du tout au tout. Sans changer mon amour. Je n'aime pas ce mot,amour, trop miéleux, trop doux, trop simple, futile. Je l'ai trouver comme une évidence. Je pense a Elle. Me demande bien comment je serai aujourd'hui si elle m'accompagner toujours. Au même point qu'aujourd'hui? Aurai-je tourner autrement? La question du pourquoi me revient souvent. Question qui ne trouve pas sa réponse. La musique me manque, je n'ai pas encore eu le temps de toucher mon piano, ni ma guitare. J'ai envie de dessiner/peindre aussi. Pourquoi on a pas plus d'heure dans une journée?

Manon*

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