Mercredi 27 octobre 2010 à 19:41



http://fr.justin.tv/tarbet

Je vous remet le lien, ca n'a aucun intéret de me voir devant mon ordi ou en train de dessiner je sais
Seulement maintenant ma cam marche.
Et puis je suis conne, aussi. :)
Un rève de gamine de fait

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Mardi 20 juillet 2010 à 12:42


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Christelle me l'a fait au hénné, une petite ré, que je vais un peu redessiner pour quelle soit unique ;)
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Mardi 15 décembre 2009 à 22:36

Mardi 1er août 1944 
Voici la dernière page du Journal, avant l’arrestation du 4 aôut 1944.

Chère Kitty,
“  Un fatras* de contradictions ” sont les derniers mots de ma lettre précédente, et les premiers mots de celle-ci. “  Fatras de contradictions ”, peux-tu m’expliquer ce que c’est au juste ? Que signifie contradiction ? Comme tant d’autres mots, il a deux sens : contradiction extérieure, et contradiction intérieure.
Le premier sens s’explique simplement : ne pas se plier aux opinions d’autrui, savoir mieux que l’autre, avoir le dernier mot, enfin
http://manon.cowblog.fr/images/annefrank.jpg toutes les caractéristiques désagréables pour lesquelles je suis bien connue. Mais en ce qui concerne le second, je ne suis pas connue, c’est là mon secret.
Je te l’ai déjà dit, mon âme est pour ainsi dire divisée en deux. La première partie héberge mon hilarité*, mes moqueries à propos de tout, ma joie de vivre et, surtout, ma tendance à tout prendre à la légère.J’entends par là : ne pas me choquer des flirts, d’un baiser, d’une embrassade ou d’une histoire inconvenante. Cette première partie est toujours aux aguets, repoussant l’autre, qui est plus belle, plus pure et plus profonde. Le beau côté de la petite Anne, personne ne le connaît, pas vrai ? C’est pourquoi si peu de gens m’aiment vraiment.(…)
Je tremble de peur que tous ceux qui me connaissent telle que je me montre toujours ne découvrent que j’ai un autre côté, le plus beau et le meilleur. J’ai peur qu’ils ne se moquent de moi, ne me trouvent ridicule et sentimentae, ne me prennent pas au sérieux. J’ai l’habitude de ne pas être prise au sérieux, mais c’est “  Anne la superficielle ” qui y est habituée et qui peut le supporter : l’autre, celle qui est “ grave et tendre ” n’y résisterait pas. Lorsque, vraiment, je suis arrivée à maintenir de force devant la rampe* la bonne Anne pendant un quart d’heure, elle se crispe et se contracte comme une sainte Nitouche* aussitôt qu’il faut élever la voix, et , laissant la parole à la Anne n°1, elle a disparu avant que je ne m’en aperçoive.

Anne la tendre n’a donc jamais fait une apparition en compagnie, pas une seule fois, mais dans la solitude, sa voix domine presque toujours. Je sais exactement comment j’aimerais être puisque je le suis…intérieurement, mais hélas ! je reste seule à le savoir. Et c’est peut-être, non, c’est certainement la raison pour laquelle j’appelle ma nature intérieure : heureuse, alors que les autres trouvent justement heureuse ma nature extérieure. A l’intérieur de moi, Anne la Pure m’indique le chemin ; extérieurement, je ne suis rien d’autre qu’une biquette détachée de sa corde, folle et pétulante.
Comme je l’ai déjà dit, je ressens toute chose autrement que je ne l’exprime et c’est pourquoi j’ai la réputation d’une coureuse de garçons, d’une flirteuse, d’une madame je-sais-tout et d’une lectrice de romans à l’eau de rose. Anne joyeuse s’en moque, rétorque avec insolence, hausse les épaules d’un air indifférent, fait semblant de ne pas s’en soucier, mais pas du tout, Anne silencieuse réagit complètement à l’opposé. Pour être vraiment franche, je veux bien t’avouer que cela me fait de la peine, que je me donne un mal de chien pour essayer de changer, mais que je dois me battre sans arrêt contre des armées plus puissantes.
En moi une voix sanglote : "Tu vois, voilà où tu en es arrivée, de mauvaises opinions, des visages moqueurs ou perturbés, des personnes qui te trouvent antipathique, et tout cela seulement parce que tu n’écoutes pas les bons conseils de la bonne moitié en toi." Ah, j’aimerais bien écouter, mais je n’y arrive pas, quand je suis calme et sérieuse, tout le monde pense que je joue encore la comédie et alors je suis bien obligée de m’en sortir par une blague, sans même parler de ma propre famille qui pense qu’à coup sûr je suis malade, me fait avaler des cachets contre la migraine, et des calmants, me tâte le pouls et le front pour voir si j’ai de la fièvre, s’enquiert de mes selles et critique ma mauvaise humeur ; je ne supporte pas longtemps qu’on fasse à tel point attention à moi, je deviens d’abord hargneuse, puis triste et finalement je me retourne le coeur, je tourne le mauvais côté vers l’extérieur, et le bon vers l’intérieur, et ne cesse de chercher un moyen de devenir comme j’aimerais tant être et comme je pourrais être, si... personne d’autre ne vivait sur terre.

Bien à toi,

Anne M. Frank


Mardi 27 octobre 2009 à 22:08



http://fr.justin.tv/tarbet

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juste pour le plaisir une tite photo du BG de Massari <3
Miam
 

Lundi 1er juin 2009 à 21:44

Fini. Je ne passe plus mes nerfs ici.
Fini. Vous n'aurez plus a subir
des lignes et des lignes de débat intérieur, de récit stupides et  si vite écrit.
C'est pas que j'en ai plus besoin. Je sais que ça saoul. C'est pas drôle. J'arrete. C'est malsain.
Au pire je mets quelques mots comme mon dernier post. Mais le reste me direz vous... oui je vous entend d'ici. Le reste ça sera du positif, des délires, mes passions, comme un tableau ou on accroche des objets souvenirs. Voilà, ca vient de me prendre. Une idée comme une lampe qui s'allume sans qu'on ai prit le temps de toucher le bouton.
J'ai pas les mots alors je laisse Soprano parler pour moi...



Bonsoir je m'appelle Said
Bonsoir said
J' ai 27 ans et j' suis mélancolique
J'suis d'ces artistes qui écrivent leur vie
Comme on laisse une derniere lettre près d' une boite de prosak vide
Ca a été trés difficile pour moi de venir ici ,
D 'accepter ma dépendance à la mélancolie
Le déclic a été de voir ma mère recracher en larme tout ce qu' elle a bu de mes bouteilles à la mer,
Je m' en veux de la voir si triste
Alors qu' elle n'a jamais été la lame de mes cicatrices
Ni personne de ma famille d' ailleurs
Mais leur tailleur est noir à chaque fois qu'ils écoutent mes disques
J'ai pris le risque de faire de la musique,
D' étaler ma vie au public pour soigner un mal de vivre,
J'prends conscience de mon égoisme
Quand je vois comment ils subissent le succès de mes lyrics
Je remplis mes vers de rimes mélancoliques
Et ma voix frise le coma éthylique sur rythmique
j' aime la pression qui mousse mes thèmes,
Un ivrogne qui s'empègue avec des packs de peines

Car j' ai trouvé mon bonnheur en chantant mes malheurs
Réappris à rire à travers mes pleurs
Mais j'réalise que je fais du mal à ceux que j' aime
Depuis que je bois des vers de mélancolie pour être moins triste
Réappris à vivre en étant sous terre
Retrouvé mon coeur aprés l'avoir eu en pierre
Pour ma famille, je suis, chez les mélancoliques anonymes


Au début je rappais pas pour en vivre
On rappait tous dans un block autour d'un poste pour le délire
J'partais en impro j 'enchainais les mots
J'allumais le mic et ma bouche était un chalumeau
Je taffais mes jeux de mots
Je ne dormais plus
Toutes mes nuits étaient blanches pour que mes feuilles ne le soient plus...


Adieu carnet de mes pleurs, bonjour petit tableau de ma vie =)

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