Samedi 21 mai 2011 à 22:08

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Comment en sommes nous arrivées là?
Frapper par la réalité qui me rattrape, je n'ai pas réussi a dormir hier soir, les larmes coulants toutes seules sans que je m'en rende compte pendant que le David ronflais paisiblement en haut, dans notre lit.
Il n'a pas vue a quel point tout ça m'a toucher...
J'ai enchainer avec délices les épisodes des Frères Scottt avec lui dernièrement, redécouvrant encore une fois la Peyton que j'aime tant, celle en qui je me vois toujours autant. Même si je ne suis plus la Peyton du debut... A mon grand désespoir.
Mais voici la saison 5, celle jamais vraiment suivie par moi très sérieusement...
Et je sais pourquoi maintenant, pas parce que dans cette saison Peyton évolue et deviens heureuse, mais parce que leur vie après le lycée, je ne m'y voyais pas, je n'arrivais a ressentir leurs problèmes leurs détresses, leurs peurs.
Mais aujourd'hui je les comprends... et je me souviens comme eux du bon vieux temps, de ces amitiés si puissantes, qui semblent plus fort que le monde entier, ces liens si puissant qui faisais qu'on sentais comme si on s'était crée sa propre famille. Ces amitiés ou rien n'est tabou, comme on parler de tout sans honte, et comme ca nous faisais du bien! Et tout ces fous rires, ces espoirs a affronter le monde, vouloir, le refaire a notre magnière et danser, légère et belle qu'on étais...
Je vois Peyton sur le terrain de basket a côté du fleuve, observant leurs signatures quelques années plus tôt délavé sur le goudron et je trouve l'image tellement réel pour nous tous...
Et oui j'en pleure, je n'arrête pas d'en pleurer, sans arriver pour autant a dormir. Mes amis me manquent...Ma vie est géniale, mais elle est si terne sans la partager avec eux, sans rire avec eux de mes joies, sans pleurer ensemble de nos problèmes. Parce que vous ètes la chose la plus précieuse que j'ai jamais eu. Ma famille est en lambeaux, et j'ai longtemps douter de l'amour, mais j'ai toujours cru a l'amitié éternel... J'ai du encore me tromper.
Je vous aimes tellement... Si vous saviez. J'ai peur de ne pas avoir étais assez la pour vous.
Nous voilà au quatre coins de France et ça ne s'arrangera pas... Comment j'ai fait pour ne pas voir plus tôt que tout étais voué a l'éloignement, et profité de vous et vous dire avant votre départ a quel point j'ai besoin de vous, a quel point je vous aimes bon sang.
J'ai passer la plus belle année de ma vie avec vous en seconde...
Comment en sommes nous arriver la?
A la fois tout me parais si loin, la fille que j'étais, la vie que j'avais. Et a la fois, parfois ca me parais être hier, l'époque du dessin, de la guitare sur le bitume, des premières cig, et de nos fous rires angéliques.
J'aurais tellement aimer ne jamais me séparer de vous, mais nos vies doivent se construire, c'est tellement dur a accepter.
Arriverons-nous a nous retrouver un jour? Nous retrouver comme avant, sans avoir l'impression d'être des inconnues et n'avoir plus rien a se dire?
Nous retrouverons nous a nos mariages, le batème de nos enfants?
Je vous auriez tellement bien vus marraine !!!
J'aimerais parfois rien que l'espace d'une après midi, retrouver le groupe, tous sur la pelouse a rire et parler de chose perso comme si rien ne nous avais jamais séparer.
Un peu a la "On s'étais rendez-vous dans dix ans" qui hier encore a la radio, m'a fait pleurer en pensant a vous.
Comme si nous étions encore de jeunes ados a la vie légère, seulement soucieux de leurs petites vies, des questionnements sur le sexe et le controle de demain. A la caisse les petites ados, j'ai envie de les frapper de jalousie, je les voit rayonnante, pleine de vie, tellement maigre et belle, a rire des futilités.
Mais j'ai l'air d'une vieille égris...


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