Samedi 13 décembre 2008 à 17:14


"Number of things in my Past I Regret:    many...too many to count...but its those things that i learn from"

Sur le My Space d'Aaron
 

Les bois autour de ma maison disparaisse petit a petit.
Pour de la pâte à papier, pour des restrictions anti-incendie. Des arbres qui ont 40ans à pousser.
Ils passent avec leurs grosses machines et laissent un terrain sans vie, remplit de copeaux de bois. L'homme est fou. L'image des 4x4 rongeant la dune m'est revenut. Ce village de gros touriste implanté à même le désert qui pompe toute l'eau des nomades. Ces touristes cramoisi par le soleil, pesant 100kilos chacun avec un sourire niai su le visage au bord de leur 4x4 pour monter en bourrin la dune. Eux ne comprendront jamais ce que c'est le dessert. Eux et leurs petites cases http://manon.cowblog.fr/images/photos/Aaron.jpgclimatisés.
Il n'y a que des chansons d'amour à la radio. C'est maladif de parler d'amour. Ca en devient pervers. Tout ces déclarations enflammés et stupides lancers sur les ondes sans destinataires. "I don't belive in love" voilà celle que je passe sur mon portable. Non je ne crois plus en l'amour.Tous a un profit, tout est un jugement selon ses critères de choix. Je regarde Gad, son dernier sketch. Il me fait rire, il me fait sourire. Il a tord. Un mec qui fait rire ça marche très bien avec les filles. Il s'approprit l'attention pour le bonheur des autres. C'est un partage total. Il est heureux d'être vue, nous il nous rend heureux. Peut être pour cela qu'on aime les mecs qui font rire? Ils donnent? Ils sont légers, il nous prennent pas la tête. Ils nous assomme pas avec de la compation. Mais il a aussi raison. On est des vrais difficiles nous les filles. On aime les types mistérieux, mais on a besoin de discution dan sune relation pour résoudre les problèmes. On aime les types qui font rire, mais on veut parfois etre pris en considération. On veut un mec passient mais sur de lui. On aime qu'ils aient de l'esprit sans tomber dans le pervers. On aime qu'ils nous rassure et nous prouvent qu'ils ne tiennent pas a nous que pour le cul. On aime les attentions, les surprises parfois, pas tout le temps...
On est des insatisfaites finallement. On se dit être heureuse avec un rigolo et on se voit seule face avec nos malheurs. Alors on va avec un fou amoureux qui vous coule de compations et de carresses amicales. On tombe pour un mistérieux et on ne dort pas de la nuit dans des doutes de réciprocités infini...
Que de complications. Que de coeurs brisés. Que de temps d'hésitation. De déception et d'espoir. Tout ça pour un peu d'amour entre ses doigts.
Ques qui est vrai ques qui est faux, ques qui est profit ques qui est don de soi, on ne saura jamais. L'amour est une chose étrange.
Je lance Belavoine, lui au moins il ne parle pas d'amour.
Aujourd'hui est le vrai retour de mon père. "Ca sert a rien, comme le chat" Il ricanne. Il se trouve drole. "Il est pas inutile le chat, au moins, il me console quand je suis triste" lui rétorquais-je dans un regard mauvais. Il repart a rire. J'enchaine "au fond tu l'aime ce chat alors arrete de médire dessus". après un moment "Finallement tu médit sur tout ceux que tu aime..." Il fait son air choquer et étouffe un autre ricannement insuportable " Tu médit sur le chat, Brigitte, moi...". "Je médit pas sur Brigitte..." Il est sérieux 5 secondes. Moi de plus en plus énerver "Bien sur, c'est la passion entre vous" j'étouffe cette voix qui me dit "C'est ta pute alors arrete!" Il ne dit rien, avance. La c'est moi qui rigole "Ca te laisse sans voix?" Il monte les yeux au ciel " C'est ça, les chiens aboient, la caravane passe"... Je mord ma levres pour pas le tuer et pas pleurer, surtout. Il enchaine "Et puis pour le chat, c'est juste que je l'ai accepter chez moi sinon...". C'est trop je commence a foncer, la maison est toute proche maintenant. "Eh mais tu a mis le turbo ou quoi?" "Tu me fait chier." Il part dans un fou rire pervers. Mon père est un connard. Il prend un raccourcis et donc me rattrappe il a un sourrire niai sur son visage, il est content de lui comme si il me fesait un jolie blague. Il me fait un coucou de la main. J'ai envie de le giflés.
Mon père est un monstre. Je l'ai appris à 10ans. J'ai souvent voulu l'oublier. Je l'oublie très souvent en le prenant pour un dieu. Je ne voit que ce que je veut voir en lui. Mais ça reste un monstre. Egoiste et obsédé.
Je me demande si un jour il lit ce texte il ne rira pas en pensant que je lui fait une jolie blague.
J'ai envie de lui faire mal. Jai envie qu'il comprenne. Il est inatégnable.
Il y a cette prof d'Histoire qui me met le ventre en boule. A m'attaquer sans cesse. Je suis un aimant a prof qui m'en veulent sans raison. Depuis l'exibitionniste j'ai ce besoin de redonner les coups qu'on me donne. Après les pleurs la vengance pur et puérile. J'ai besoin de donner des coups. Arréter de courbés la tête. Je me souvient de cette envie de tuer. Après la peur, après avoir mal, après avoir trembler, j'avais envie de tuer cet homme. A ce moment j'avais une force incroyable qui pulsser en moi. Il m'avait fait trop mal et il fallait que je le tue.
A etre le fruit de deux monstres je doit en être devenut un moi aussi.
L'avenir m'es revenu flou sous les "Tu aurait du faire un CAP Coiffure pas pauvre" de la prof d'Histoire. Manque cruel de confience en moi d'un coup. Moi qui réver de devenir medecin... Y'a un jolie focé entre et une bonne dose d'utopie. Comment en serai-je capable? RIen que le rire de mon père lorsque je vais lui annoncer ca ma découragera. On a pas confience en moi... Et on a raison.
C'est bien ca le pire.
Le monde est fou. Et moi je devient folle.
Heureusement que la valse d'Amélie que je travaille au piano me permet de me concentrer sur autres chose....


Manon*

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