Mardi 9 février 2010 à 18:31

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En haut du toubkal
Encore une vacance sans toi.
Encore une vacance sans Maroc.
Encor
e une déception.
Encore des semaines à entendre mon père me mettre la pression.
Encore des journées à travailler.
Encore des heures à réfléchir à un avenir qui je ne veut pas voir.
Des nuits à regarder des films, à s'évader, des cornichons sur les lèvres, des rayons de lune.
Encore...
Des repas de famille qui me mettent la pression pour mes "qualités culinaires". Mais au moins du temps doux et d'amour, d'attention et de famille.
Encore des week-end a fuir mes peurs chez mon fréro a crier et devenir fou pour quelques jeux vidéo débiles.
Encore des cinémas entre potes.
Encore peut être une soirée.
Un voyage vers la neige de quelques jours. Pour soufflé, pour pleurer ton absence...
Car tout peut être merveilleux, doux et gentil, ou tout peut être travail et prise de tête, ca ne change rien, nan rien du tout.
J'ai toujours mal, je cris toujours sans savoir pourquoi la nuit. Parce que je tombe par malheur sur une photo de toi et que je crois toujours mourir.
J'ai toujours cette pulsion qui me pousse vers toi, qui me pousse a tout faire pour te retrouver.
J'oublie toujours ta beauté, j'en ai toujours le souffle coupé. J'oublie toujours ton sourire, ta voix au bout du téléphone me surprend à chaque fois.
Je vais devenir folle, on va m'enfermer dans un hopital psy oué, j'vais mal finir les gars je le sent bien.
Je pète les plombs. Rien, rien, rien ne me fais du bien. Je voudrais danser, puis je voudrais hurler, ma peine, oui je voudrais hurler tout ce qui reste au fond. Je voudrais huler, hurler, HURLER ma haine. Huler l'injustice. Hurler l'amour. Hurler le manque. Hurler le mal. Hurler les pleurs au fond. Hurler ce monde à la con. Hurler ces jugements des gens. Hurler ces regards. Hurler ma peur. Hurler ma haine putain oué ma haine. Celle que je découvre. Que je ne connaissais pas avant. Car je l'aime mon père comme personne au monde et que je le hais si profondément aussi... Je n'ai jamais autant aimer, je n'ai jamais autant haïs. Je ne dessine plus, je ne joue plus, je ne lis plus, je ne pleure plus.
Je dance dans la nuit, je me laisse partir dans la musique pour appaiser mon être, Retenir encore ces hurlements, ces blessures et cette haine sourde.
Je voulais seulement un peu d'amour...
Qui peut juger cela, qui peut me m'interdire, de quel droit, hein? Tu peut me le dire? De quel droit peut on rendrre malheureux nos proches sous prétexte que l'on pense que c'est le mieu pour eux? Qui sommes nous pour juger cela? Qui sait ce qui peut me rendre heureuse ou malheureuse? Occupée vous de vos fesses bordel. J'me débrouille bien mieux seule sans vos regards accusateurs.
Je deviens folle oué. Je débloque. Je vais finir chez ces psy tordus qui me sécherons le cerveaux, qui m'extrérons le moinde petit détail de ma vie dans une curiosité perverse. J'avalerais les cachets et je deviendrais un légume.
Oué tu vois j'ai plus d'avenir parce que j'suis plus normal, enfin encore pire qu'avant quoi. Tu vois. C'est pas qu'un sentiment, j'ai déjà trop vécu.
Détruisé moi, ligotez moi, troturé moi, faite ce que vous voulez de moi, faites moi avaler toutes les sciences du monde, faite moi rentrer dans le moule, metter moi dans un métier tranquille et un bureau éclairé et coloré, une maison, un mari non désirable et un petit toutou. Fouré moi dans une vie. Avec les papoteries des femmes-facebook comme amies, avec des habitudes débiles et des peurs simples sur l'actions du KAT40 ou l'assurance vie...
J'en ai plus rien à foutre.
Plus rien nan. Rien ne m'attaque, rien n'a d'importance. Allez vous faire foutre.
Je prendrais soin de ma famille, vivrer les jours qu'il faut vivre.
Jusqu'a...
Je sais pas

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