Lundi 24 mars 2008 à 18:29

Extérieur: Le froid, le vent et la neige
Intérieur (de moi): Trop mal pour sortir
Intérieur (de mon ventre): Toujours faim

    J'en ai marre de me faire un univers sur skyblog. Tellement bien ici. Tellement l'habitude. Dure de se refaire un univers. En plus je suis pas habituer à ce genre de blogs. A pas raconter ma vie. Ou du moins le fond de ma pensée. Juste le superflu. Alors que j'arrete pas de manger pour oublier. Ne pas sombrer.
20 lettres, 100 textos, 5 rencontres qui dure des heures
Voilà ce qui me reste de toi. J'ai compter. Admirer cette "coincidence". que tout tombe juste. Pleins de zéros.  Je suis vide. Vide de colère, de volonté, de combat, d'espoir. Je sais que c'est fini. Pourtant la sonnerie des textos de mon portable est encore rempli de toi. Rien ne se gagne je le sais pourtant. J'y ai crut pourtant. Que l'amitié c'était pas comme l'amour. Que ça fini pas tragiquement. C'était sans compter ta susceptibilité et ton importance pour moi. Tu était pas une amie tu était une mère. Fallait sans doute que je vive ce que je fait subir à ma mère.  Je souffre pas comme les premiers jours. C'est comme une douleur de fond. On vit avec. Chaque moment est marquer de toi. Parce que tu est en moi. Tu est dans mon sang. Même pas la tentation de t'envoyer un texto malgrès le besoin. Parce que je sais maintenant. Qu'il ne faut pas que je te donne du temps. Mais que je vive. Alors je t'écris. Parfois. Pour avoir encore l'illusion.
Hier mon père a parler de nouveau de mon petit frère (étant trisomique ma mère a avorter à 4 mois). Deuxième fois de sa vie qu'il ose en parler. Devant Brigitte dans la voiture. Bien sur elle n'a rien sentit à la douleur dans sa voix et a mis carrément les pied dans le plats. Questions horrible du genre "Dans ces cas la vos mieux, de toute façon il est même pas former !". M'énerve les gens a toujours croire qu'un avortement c'est rien ! Ca a détruit toute ma famille et pour vous c'est rien ?
Me suis cacher derrière mes lunettes des larmes qui commençait à venir. Il était là. A coté de moi. Ce petit homme, assit dans le siège vide. Je sais pas pourquoi cette avortement m'a autant marquer. Mais cette présence me manque. Souvent. Comme si ce petit bonhomme aurait du naître. Et qu'on me l'a enlever.
Lui* est casé... Au moins plus personne lui foutra la pression. Seule côté positif.
Faut que je positive. Pas envie de me battre puisque plus je me bats et plus tout part.
Peur de sortir demain. Envie de manger. Déjà la fuite.
M'assume pas.

La discussion continue ailleurs...

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