Mardi 5 janvier 2010 à 22:17

La reprise...
Et cette putain de mélancolie, cette impression d'être un fantôme qui se traine dans les couloirs.
Qui n'est pas une impression. Ma voix ne porte pas, personne ne l'entend, mes blagues tombent dans le vide, et mon sourire avec.
Ici je suis bien, je suis moi. Mon père me voie, m'entend, on rit tant et tant... Pourquoi suis-je si différente au lycée? Pourquoi ai-je tant peur de me lacher comme je le fais ici? C'est inévitable. Dès qu'une personne autre que mon père ou mon frère rentre dans la pièce la vrai s'enfuit au fond de son trou et reste une Camille muette, perdue, en stress sans aucune répartie, sans humour. Seule un regard triste accueil le visiteur suivie de la fuite la plus discrète possible. Parfois quelques paroles arracher tant bien que mal a mon corps. Je ne veux pas dormir.
Je ne veut plus vivre au milieu de gens. Laisser moi ici, dans cette petite bulle d'amour paternel a l'abris du temps qui passe, a l'abris des gens, de la méchanceté, du mépris, du jugement, des remarques, du stress, de la technologie, des pressions, du bac, de l'avenir. Abandonner moi la je pourrais vivre couper du monde indéfiniement ici. A remettre du bois dans Calcifère, a jouer a mist en mangeant des chocolats et en buvant des vervaines comme une petites vieille. A inventer des languages musicaus internationnaux avec mon père autour d'un piano, et rire encore et encore de nos délires, de notre immagination trop grande pour être enfermé dans ce monde si clots et triste. Pour danser encore sur du Goldman, pour m'endormir avec mon chat qui ronronne. Pour l'aimer, le faire aimer la vie une nouvelle fois, l'emmener la ou il n'ose plus aller, le forcer a être con, fou, débile... et le voir sourire.
Parce que ça m'avait tellement manquer et que ça m'a demander plus de force que je ne pensait en avoir.
Que je voudrais vivre ces instants jusqu'au dernier sans en perdre une seconde.
Je t'aime papa. Tu est le premier homme de ma vie.
Personne ne te remplaceras jamais.
Parce que tu est l'homme le plus merveilleux au monde.
Il n'y a que toi qui m'a compris.
Je ne sais pas comment je vivrai le jour où tu nous quittera...

La discussion continue ailleurs...

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