Vendredi 25 avril 2008 à 19:33


Extérieur: "la jeunesse France, elle va bien s'amuser puisqu'ici rien n'a de sens"...
Intérieur de moi: La coquille vide



    Je fredonne "puisqu'on est que des pionnnn! content d'être a genoux..." A fond sur Saez et BB Brunes en ce moment. Seul concentration que j'arrive à tirer de mon état de songe constant. Façon de fuir. Décidément que de fuite! Arrive pas à faire ma valise. Pourtant si habitué depuis la séparation de mes parents. "Concentre toi c'est pas bien compliquer !" C'est le vide. Je suis déconnecter de ce monde. Encore connecter 2h avant. A l'heure de là-bas. Con. Vider mon sac de son sable. Je les regardes s'envoler. Comme des cendres qui s'envole. Les cendres de notre "amour"? Songeuse. "Camille tu devais faire ton sac!" Aller un peu de courage. Prend une pile de vetements. Un peu au pif j'avoue. Commence a réfléchir à des occupations pour la bas. Prépare mon sac à main. Portable. Regard suppliant. J'ouvre. Rien. Soupire. Je le lance sur mon lit. Pour le reprendre illico et le ranger dans le sac. On sait jamais si je l'oublie! Je me fou de ma gueule. De ma dépendance. Regard par la fenettre. Saisit mon carnet de bord des voyages. Souvenirs que je bloque, il sont là. Tous chaud pour me remémoré tous. Je prend un nouveau cahier. Trop gribouiller l'autre. Plutot l'envie de réécrire. Réécrire l'histoire pour la revivre une nouvelle fois. J'en relis quelques pages au passage. Fredonne un air bèrbere. Je revie. M'envolle le temps d'une seconde. J'y suis. Sous la tente avec mon thé à la menthe et les gateaux secs. Sourires qui savent. Les mains dans les épluchages de carottes. Ca sent le gaz. Et le chameaux.  Les berberes qui discutes en fond. Qui éclates de rire. Je ferme les yeux. Le carnet contre moi. Pour mieux m'imaginer. Sentir. De mes 5sens cette vie qui m'échappe chaque secondes. La porte frappe. Mon père. Non j'ai encore besoin d'être là bas. Coeur sérré je me relève. "entre". Me parle. Sans que je capte quoi que ce soit. Signe affirmatif de la tête. Oui de la bouche. Il s'en va. Apparement satisfait. Je fixe ma chambre. L'oeil étrangement vide. Les livres. La musique si pauvre en rythme, en profondeur. Les chants bèrberes sont des chants disphoniques. Au limite de la transe. J'observe ma guitare. Que je n'arrive plus à toucher. Tout ce béton, tous ce plastic. Tout ce fictif. Puisque cela ne rend pas le vie plus belle. La pub de mon magazine. pour chanel. Avec une fille a moitié nue dessus. Décharné. Je pensse à mon voile là-bas. Décalage.
Aller je fais ma valise.
Manon*
PS: aucune exitation. L'homme du haut c'est le cuistot. Merci de ne pas vous imaginer des choses obscènes !

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