Vendredi 9 mai 2008 à 21:05

Extérieur: Arte,ma mère qui ronfle sur le canapé...
Intérieur (de mon portable): "Pas de nouveaux messages"
Intérieur (de moi): Vers quoi je vais?

     Je m'accroche. Trop sans doute. Pour le revoir. Ne pas perdre ma chance. Pourtant je risque beaucoup. Je le sais. Partir oui mais dans quel état au retour? Cette question mon cerveau la détruit systématiquement; Mon cerveau ne connait plus qu'un mot: Fuite. Peu importe ce qui restera de moi après. Peu importe ce que peuvent dire les gens, ce que ça peut faire pour mon avenir, pour ma personne. Je dois partir. Aujourd'hui le retrouver. Demain fuir pour de bon. Peut être tout en un? Ma télé hurle maintenant. Ma mère a du se réveiller "L'agitation des couches internes de la terre...". Passionnant Arte dites-moi! Moue dégouter. Je fouille les photos de ma mère du voyage. Pour me rassuré. Me soulager dans trou que toute la nourriture du monde n'arrive à combler. Je tombe sur son visage... "Ainsi l'explication la plus pitoresque prend une forme possible... Mais quel est la vérité?". Ca recommence à ronflé dans le canap'. Moi je suis plonger dans tes yeux. Qui me regarde. Profond. Tous me revient. Bien plus que tout ce que j'avais tenter de sauver dans ma mémoire. Les images de ses photos me replonge dans l'univers.  Je sens l'odeurs du sable, mélanger au Camel qui se consume. Je clique sur la photo suivante. Je tourne la tête. Tu la tourne aussi. Pour que je ne voit pas ton regard scruteur! Je rigole. Peut de temps après, tu me demandait... "Ici, le chercheur Hernatol de la faculté des sciences de Hongrie nous explique le phénomène, écoutons le plutot..." Je croque dans ma datte et encore des images, encore des sons... Ca me détruit le coeur. Je sais. Tant pis.  Fautes de camps internationnal pour ados, fautes de voyages en cette periode, faute, faute... Je cherche un job d'été. Là-bas. Je cherche. Je cherche. Je trouve pas. Pas étonnant. Je dois me résoudre a attendre novembre. Ou je le retrouverai enfin. Que restera-t-il de nous? Si loin? Si longtemps? Rien. Je sais. Seul espoir pourtant dans mon cas de chute libre dans le doute avancer. Seul son rire qui résonne dans la tête, ses réponse à mes questions que j'entends. Les connaissants par coeur. Seul ça garde ma tête hors de l'eau. "L'énergie se dégage dans une explosion si forte quel pourrait provoquer la total destruction du vivant terrestre. Mais comment refaire la vie après un tel choc?"  Envie d'exploser la télé pour quel arrete son flot de question stupide. Je ferme la fenettre de ton image. Je me cale dans me lit. La musique de mes berbères dans mes oreilles. Concentration. Je ferme les yeux. Il est contre ma peau.

Manon*

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