Samedi 29 novembre 2008 à 17:50


"Si tu crois que j'ai besoin de voir un psy
Dit toi que j'ai que le rap comme divan"
Soprano

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La présence de mon père a pas durer 3 jours. Mon moral, une semaine.
J'ai pas avancer, j'ai fait du surplace. Ennième regard à mon portable. Qui j'appelle? Mes bons vieux réflexe reviennent: les pelluches, la couette, rouller en boule en étouffant les cris par l'oreiller. Je fais quoi maintenant? Je me sent piéger a un jeu interminable d'horreur dans lequels on ne peut quitter le jeu que quand il est fini. Je pousse la musique à fond. Ca me fait mal tellement c'est fort. L'envie de pleurer rouge me revient. Vieux souvenir enfuit. Ques qui me prend? Plein de noms défillent devant mes yeux. J'enfile les pillules. Chacun dégage une peur, du dégout, ou une situtation qui fait que je n'arrive a appuyer sur le bouton "appeler". J'abandonne le portable vue son inutilité. C'est ma crise. Combien en ai-je vécu? Combien de fois je me suis sentit plus morte que morte, plus au fond du gouffre que jamais? Et pourtant je n'arrive toujours pas a trouver une façon de me calmer, si ce n'est de faire suinter mon corps, le faire trembler, écirre en m'en perdre afin d'évacuer tout. Ou presque. Suis-je condamner et vivre sa toute ma vie? Je me dit que c'est ce train de vie. Ce stress, ce boulot incessant, mon père, cette accumulation de solitude mise bout à bout. Parfois je suis a bout de moi. Tellement térasser par la douleur que la fin me semble tellement appaisante. Quand je ne voit plus rien, quand demain me parait un jour aussi imonde que le précédant, quand je ne croit plus en l'amour, ni même en moi même, quand je ne voit pas de porte de sortit, quand j'ai l'impression que personne ne sera la pour me relever et m'écouter, quand j'ai peur de tout ce que je serai capable de faire, quand je me sent paumer en plein milieu d'une mer déchéner, quand je n'en peut plus de me battre pour enfin finir un combat qui dure depuis bien trop longtemps, quand je regrette un passer, quand je ne trouver aucune solution pour rendre moins pénible le voyage, quand je vois que ma famille ne croit pas en moi...
Je n'arrrive pas a me relever.
Je cris jusqu'a ce que tout ce noir sorte et qu'il ne reste qu'un gris épais qui me laisse juste de quoi survivre.
Jusqu'au prochain brouillard.

Manon

Et Coldplay Viva la vida a la radio... vraiment une journée de merde.

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