Lundi 24 novembre 2008 à 23:09


"J'avais enfin trouvé ma vraie place dans l'univers ; je n'étais plus décallé ; j'y brillais."
"Révélation" Stephenie MEYER


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J'ai retrouver ma maison, mon chat, mon lit, mes repères, mes amis, ma vie tranquille, mon quotidien. C'est rassurant le quotidien. Ca protège, c'est la paix. Je suis fatiguer, j'ai bourrer pour faire le minimum de devoir, ceux les plus importants vue la masse que j'ai gentiment laisser s'entasser durant ces dernières semaines. J'écris pourtant ici. Ce blog ma manquer. Il fait partit de mon quotidien, c'est aussi ma maison. Je m'y sent bien. Je m'y suis fait mon trou a force. Je crois que c'est le seul que je n'arriverais pas a effacer, ni même a en ressentir l'envie. Simplement parce que j'y suis moi, sans retenue je me laisse aller sans penser a rien, juste ce qui me passe la tout de suite par la tête. Flot incessant. Je suis bien ici. L'obligation du voyage ne me fait que plus apprécier mon quotidien monotone. J'ai envie de profiter. Ne pas me coucher pour profiter. D'un temps pour moi. J'ai envie. Grande première. J'ai envie de plein de choses. Je m'occupe de moi. Ca me facine comme je change, comme j'évolue entre chute et monter. Entre espoir et desespoir. Comment un malheur apporte un bonheur et vice versa. J'abandonne mon père. Je ne l'aide plus j'ai décider que c'était fini. Je ne peut plus etre sa mère, c'est au dessus de mes forces. Peut etre que ce changement va le faire réagir. Peut etre retrouverai-je un père? Les progets se sentent déjà un peu... Une idée de ma mère "Devient comme tes soeurs, égoistes et égocentriques, ton père sera a tes pieds". Elle sait que comme elle je ne sait pas etre égocentrique. Je redevient une enfant c'est tout. Qui aurait cru que ma mère tant de fois détester et qui n'a jamais compris mon père était la clef a ce cercle vissieux? J'ai envie de peindre, de jouer les partitions de piano que j'ai ramener d'angleterre, de prendre des cours de danses de salon, de me faire des plaques, m'acheter une robe et des talons pour noël. Après avoir était garçons manquer j'ai envie de faire ma femme. Femme encore bien enfant et fragile j'ai peur du copain de ma mère. L'idée que notre nouvelle bonne entante soit en danger, dans un équilibre instable me térorise. Je me love dans mon lit en blotissant les vieilles peluches contre mon visage.
Je suis cher moi, en sécurité. Rien ne peut m'arriver.
Je suis heureuse

Manon*

Mercredi 5 novembre 2008 à 19:03




"Your friends all plead for you to stay
Sometimes beginnings aren't so simple
Sometimes good bye's the only way"
"Shadow of the day"
Linking Park
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Le réveil est régler sur 3h30 du matin. Ma vieille valise habituelle attend les derniers oublis sur la bascule.
Pour la première fois je ne veut pas partir. C'est tout mon corps qui refuse. Tout mon être qui se réfugit au plus profond de moi-même. Je suis épuiser. Mentallement. Rien qu'a penser a tout les efforts que je vais devoir faire durant les deux semaines et demi qui vont suivrent. Deux semaines sans piano. Mon ventre est une grosse boule de vicères. Je trouverais n'importe quel prétexte pour échapper à ce départ. C'est contradictoire. Je devrais sauter de joie. J'ai pratiquement fait la même chose il y a 3 mois pour partir aux Etats Unis... Rien c'est  le vide en moi. Du vide total et une boule de regets. On est bien avancer. Je sais  que ça va être un bon voyage. Je bloque. Je ne suis en état de rien. Pas même de faire un proget, de trouver une à laquelle me raccrocher. Comment avoir la force de partir? Alors que ma chambre est une protection vitale plus que jamais en ce moment. J'observe ma valise avec un oeil mauvais. Comme si elle était coupable. Je l'observe et Son tee-shirt dépasse. Je n'ai pas plus résister de l'emener... comme une enfant ne pouvant se débarasser de son doudou. Quel idiote. J'ai une envie cronique de House, freiner (à peine) par la vue de la fin de mon stock de saison qui me terrorise. C'est la seule chose qui me calme en ce moment. M'appaise. La seule chose qui me reconnecte a des sentiments humains. Ca et la musique. Tout le reste est inexistant. Flou. Irréel à mes yeux brouiller. Je vois les heures s'égrainer a une vitesse folle et voit le fin de la journée arriver à une vitesse bien trop rapide. J'aimerais que cette journée soit sans fin. Ces vancanses à s'enfermer dans son corps. Ce n'est pas la solution pourtant pour me relever.
C'est la seul que j'ai.
J'ai peur de partir demain.


Manon
*

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