Dimanche 16 mars 2008 à 14:52

 
 
Extérieur: La chaleur et le vent
Intérieur (de moi): Avance sans toi
                                      sans toit

   Il faut beauuuuu. Ma peau rayonne de retrouver enfin le soleil. Qui me grille la peau. Ça me soigne. Du dedans. Cette chaleur qui s'empare de moi. Moment de calme. D'équilibre. Je savoure. 7jours maintenant que tu m'a demander de te laisser du temps. Dur d'attendre. Attendre quoi? Paumer. Heureusement qu'ils y a le lycée, les potes, les profs con. Ça fait oublier. Ne plus se torturer l'esprit de questions stupides. Ne plus penser. Voilà la solution. Pour attendre. Toujours attendre. Trop long. Le chat viens se frotter contre moi. Il s'installe au creux  de mes jambes en tailleur. On me mets la pression, involontaire peut être. Pour que je me "case". M'assume pas assez. Pas stable. Je marche dans le vide sans arriver à assumer la plus petite tache. Toujours cette fuite devant l'attache. De vouloir être libre. De ne pas souffrir. Pourtant là mes limites commence à craquer. Lentement. Mais je veux prendre mon temps. Ou du moins choisir le moment. Le jour du grand saut dans le vide. Pas envie que l'on m'arrange. Que l'on me pousse.Toujours trop presser la société. Tout va si vite. Sans toi. Où est tu? A quand le retour? Y en a t il seulement un ?
Manon*

Photo: Corine SOMBRUN....

Dimanche 9 mars 2008 à 14:56

Extérieur: Jour, Nuage gris
Intérieur (de moi): La chute

    Encore une engueulade. La plus dure de toutes. Tu me demande de prendre un chemin que je n'arrive à prendre. Perdu. Mal. Le silence. Tu veux du silence. Un moment. Comprend pas. Ce qui cloche. Ce que j'ai fait pour déclencher tout ça. Toujours cette balance du fort au fragile qui passe d'un extrême à l'autre chez toi si facilement. Tout s'effondre. Mon équilibre s'envole. Je gère plus. Tous par en couille. Arrive plus a géré ce désir sans cesse repousser. Qui me ronge. Ma conscience ne cesse de dire stop. Mais mon corps revient toujours. Marre. Veut le retour d'un homme. Pas confiance. Peur. Arrive plus à gérer mon dégout pour ma mère. Je ne peux plus là voir. Mon monde repousse le sien. Elle me dégoute. Je ne gère plus ma vie. Chaque mouvement que je fait est mauvais. Tout glisse sous mes doigts. Se casse. Arrive même plus à écrire. Je mange. Tout le temps envie de bouffer. Mais pas faim. Pas faim du tout. Non je n'ai pas toi qui me produit tout ça. C'est une étincelle qui me fait prendre feu. D'avoir trop garder en moi les cendres. Je ne m'assume plus. Envie terrible de faire ma valise. Partir. Voir autre chose que cette société morbide. Pourquoi attendre encore 5ans? Je ne peut plus. Suivre ces cours. Je ne peut plus. Ecouter. Je ne peut plus ignorer ces voix qui me trainent autre part. Pas ici. Ici je ne vis pas. Je suis dans un coma. Je n'ai pas de place. J'étouffe.
Mais ma conscience reste le maitre. M'empèche de pété mon plombs et tout laisser tomber. Toujours cette conscience, cette barrière qui me dit ce que la société veut. Pas de débordement. Bien en rang. Pourtant il faudrait. 5ans c'est tellement long. Peur. Pour mon père surtout. Mais j'étouffe.


Manon*

Samedi 1er mars 2008 à 18:26

Extérieur: Jolie gazouilli des oiseaux

Intérieur (de la maison): Enfin le calme...

     Enfin l'anniversaire en famille ce termine. Ca sent encore le gigot dans toute la maison. Les voix et éclats de rire résonnent encore dans ma tête. Ca été trop long. De contenté tout le monde de mon sourire. Regard sévère. "Tu parle pas beaucoups, Camille... C'est ton anniversaire qu'on faites quand même !". Commence à parler, rempli d'inspiration pour une fois. Couper par mon père décider à expliquer mieu que moi... Je me tais. Frustration. Consoler par l'afflut d'alcool. Nez dans l'assiette genre je me cache dernière! Les lettres fusent en ce moment. On se perd dans des rèves fou... Tu déconnes complet. Tu me fait rire. A t'envollé dans les rèves. Tu parle de publier mes textes. T'es a fond dans ton projet que je trouve loufoque. Je me fou de ta gueule. Kévin arriver hier soir. Je sentais déjà que la fréquence de ses textos n'était pas un hasard. J'était heureuse de le retrouver. Entier, aimant, doux. Retrouver cette complicité futile. L'ai attendu. Les pneus qui crissent dehors. Le coeur serré. Le doute s'empare de moi. Je fait quoi? J'entend les pas dans l'escalier. Furtif, légers. C'est brigitte qui se lave les dents. Puis le pas de kévin. Passe dans sa chambre. Les lumières s'éteignent. Parents coucher et endormit à coups sur. Moment fatidique. "Aller viens, toque à ma porte" ma tête n'arrete de ce dire sa. Comme pour lui dicter à distance ce qu'il doit faire. J'entend le pas familier dans le couloir à peine perceptible tellement il fait attention à ne pas réveiller mon père. Il Stop. Hésitation. Je m'approche doucement de la porte. Effleure le bois. Il repart. Merde. J'y vais. Revien. Et ainsi de suite. Au matin chaqu'un à le même discours. "Mal dormit cette nuit c'est rien." Brigitte nous trouve des excuses... Parfait ! Me sent légère. De tout ce que m'apporte la vie parfois. Parle jamais de mes potes ici. Peut être parce qu'ils savent à quel point ils sont important. Peut être par pudeur. Je sait qu'un jour la vie ne me paraissait belle que lorsqu'elle m'échaper enfin. J'ai gagner. Fragile. Instable. Mais ma vie est là. Elle existe et ça c'est la chose la plus extraordinaire.

Merci,

La tête on ne sais où...

Manon*

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