Vendredi 30 mai 2008 à 18:59
Il n'y a pas de place ici pour moi. Trop de superflux imonde et de preuves constantes à donner. Les gens auraient-ils oublier le sens de la vie? Sont-ils vraiment si ignorants? Si peureux de tout ce qui change des conventions? Ont-ils oublier qu'on est jamais sur de vivre Demain? Qu'il faut vivre à fond, sans penser à demain, au problèmes et se faire des souvenirs avant la fin.
Je meurt
Chaque temps de plus que je reste ici.
Je meurt.
Manon*
Samedi 29 décembre 2007 à 15:18
Extérieur: Beau jour, papa partit
Intérieur de moi: Cendre de moi
C'est un mélange d'alcool et d'un gout amer de dégeulade. Un fantome qui marche dans la maison. Qui passe devant la glace. Le teint noir. Les cernes. Les yeux fixes. Pas vraiment vivant. Je t'aurais appeler d'habitude. Personne d'autre à appeler. De tout ces contacts sur un portable. Personne. Pas jolies tout ça. Mon ventre en boule. Je me plis en quatre. Ca ronge de l'intérieur. Ca se tue a l'intérieur. Plus de moi, plus de toi, de lui, de mon père... Plus personne. Plus que la mort. Plus que le mal qui s'empare de ce corps comme un vautour qui aurai attendu trop longtemps sa proie. Les images. En vrac. Stupide. Le corps qui se plis. Qui se casse tellement il est serrer contre lui même pour se protégé. Alors que le mal est du dedant. Il tremble, il ruisselle, il dégouline de partout. J'aurai du sortir. Pas la force d'affronter mon père encore quelques heures. Le voir ce détruire. Lui aussi. Plier en quatres qui se débat encore. Dans un combat perdu d'avance. Obstiner. Il se rend pas compte que je prend autant que lui dans le combat. Quand il se saigne je m'éclatte les veines. Il ne voit rien. Il ne veut pas voir ma détresse. Il n'a jamais voulu la voir. Il ne voit que lui. Que son mal.
Casse toi Manon
Mardi 27 novembre 2007 à 21:21
Extérieur: Lettres sur le bureau
Intérieur (de moi): Le big bang
Voilà tu m'a écrit. Mon portable est toujours éteint. Journée de merde je pète les plombs. Je marche dehors pour penser. J'ai les larmes qui remontent. Ca fesait longtemps tu vois je pensait qu'elles s'étaient tiré... Je pensait qu'ensemble on pourrait aller n'importe où. C'est toujours vrai. Mais on s'écarte. Je plonge dans mon coin. Tu plonge dans ton coin.Comment fait tu pour ne rien m'écrire de tout ça ou si peu? Ca y'ai je suis sur le pont. Les voitures qui passent sous moi m'écrase un peu plus le coeur. Je regarde par dessus et un vertige me prend. En ce moment tout retombe ça me pèse. Il fait froid, le vent me balaille le visage, je frisonne. Dans ce noir je me sent invisible. Je ne fait plus partit de ce monde. Je ne peut pas te promètre une telle chose, je crois que je suis condané à passer un jour par la case. Un camion me claxonne. Je ne suis pas invisible pour tout le monde apparement. Je suis seule pour tant. Ce soir encore plus que tout ceux où mon père est absent. L'impression de n'etre plus que moi, face à mon égaux. Il y a toi d'habitude entre le deux. C'est rassurant. Peut être qu'il faut que je me voit un peu. Que je t'oublie et me concentre un peu sur moi. Sur tout ce qui ce passe dans ma vie. Me reprendre en main, te prendre par la main. On ira à Marseille. tu me montrera tout ce dont tu voulait me faire découvrir. On se prendra un verre et on pensera plus à rien. Un jour... Pas tout de suite. Pas maintenant. Là je peut pas. Attendre que la tempète passe, que mon humeur revienne et mon envie de te retrouver aussi. J'aurai plein de chose à te dire. Mais tu vois j'y arrive pas.
Manon*
Lundi 2 juillet 2007 à 19:25