Mardi 3 mars 2009 à 19:25



"Where are you
And i'm so sorry
I cannot sleep, i cannot dream tonight
I need somebody and always
This sick strange darkness
Comes creeping on so haunting every time
And as i stared, I counted
The webs from all the spiders
Catching things and eating their insides"

Blink 182  I miss you


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Dimanche 30 novembre 2008 à 18:47


"All the world's a stage
And all the men and women merely players;
They have their exits and their entrances;
And one man in his time plays many parts,"

Shakespeare As you like It


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Chute libre vers le gouffre.
Ne reste plus qu'un corps sans vie sur mon lit, vidé d'energie, remplit d'un froid mortelle, vide de vie, vide d'espoir, vide d'envie, vide, horriblement vide.
vide, vie, une lettre d'écart. Un jour une seconde avec la lettre de plus ou de moins. Etre en vie, etre vide. Les yeux boursouflées et rouges, vide de larmes, le regards vide, de tout sentiments, les oreilles vides, de sons l'émouvant. Les cours flous, rien n'a de sens, rien ne parait être quelque chose. Tout est inssurmontable, inaxessible. Les larmes piques au vif ma peau irriter. Retour au lit, ne plus bouger, ne plus répondre à rien, téléphone sonne dans le vide, les conversations msn sonne... Avoir juste envie de...
En s'abandonnant, la au milieu d'un lit, seule, sans sourire, sans pleurs, sans compation, sans questions, sans réconfort inutiles, sans espoir, sans fleur, sans obligations, sans stress, sans faux semblant, sans....

Manon

Mercredi 8 octobre 2008 à 20:10


" ---> Ca.mi//e   dit :

...je t'aime

Mon amour dit :

comme si j'aller dire moi non

---> Ca.mi//e   dit :

Sa se peut

Mon amour dit :

impossible"

Vincent et moi, il y'a un peu plus d'un an

 

 

     Comment faites vous pour me plaindre? Comment faites vous pour encore croire en ma détresse alors que cela ne s'arrête presque jamais? Comment me lisez vous encore alors que cette endroit est un défouloir, une insulte a la vie?
Je continue a cracher dans l'urgence, en survie. Parce que finallement je ne sais faire que ça. Parfois ça me rend malade de savoir que j'ai l'égoïsme de vous faire subir ça. Je devrais vous faire rire, au lieu de raconter tout le noir, je devrais me taire. Ne plus étaler ma vie dans ses détails, et vous blessez par la même occasion. Je devrais. Je devrais. Je ne peut pas.
Je ne me suis jamais autant sentit seule. Ce n'est la faute de personne. Mon père se contente de "Arrete de déprimer Camille je t'en prie!" mais dès que je commence une phrase il ne m'écoute pas et ce fous de ma gueule, ma mère m'inonde de ses problèmes avec Magalie. Mes amis sont les plus présents, ils sont tout pour moi. Je suis en total incapassité de communiquer. Le gros blocage. La grosse fuite. Laisser passer la tempète. Suivre bètement le cours, s'enfuir. S'enivrer de House en boule sur son lit avec l'ordi comme bouillote, ou bien dessiner pendant des heures pour apprendre les ombres. Des envies de SOS a envoyer a Elle en sachant très bien qu'elle prendra sa comme du chantage. Envie de dormir pour fuir, de manger tout le temps. Envie de vivre seule pendant un mois entier sans pointer son nez dehors et qu'il pleuve des sauts pendant tout ce temps.Que tout s'arrete la, le temps, les cours, cette course incessante vers rien. Envie de rien. Envie que toute ses années d'études s'envollent jusqu'a ce qu'il se passe quelque chose de bon, de tellement bon que cela me donnerait assez de force pour surmonter tout le reste. Des regrets en amats et des deceptions a n'en plus finir. Une confience en soi niveau zéro. Une énergie dans les négatifs. C'est grave docteur? La guitare me fait de l'oeil mais mon corps ne suis pas. Eviter toute conversations sur mes notes, mon bac, mon code et toute les choses qui presse et pour les quels je ne pense pas, je ne fait pas assez, et si j'avais cela tralala et tralala... "Au fait papa ca s'est bien passer ta réunion?"
Un beau sourire a ma classe, des blagues, on laisse faire le proffesseur d'anglais qui aurait voulu métrangler pour mes fautes MONSTRUEUSES, on oublie bien vite pour pas passer sa confience en soi dans les négatifs et les larmes retournent a l'estomac. On se dit: demain ca ira, demain je vais m'y mettre.
Et demain c'est toujours demain.

Manon*

 

Samedi 4 octobre 2008 à 14:15


"Elle s'était perdu dans un chemin qu'elle croyait avoir choisit,
Elle s'est retrouver face à un cauchemar sans nom,
Elle a voulu fuir...
Je ne sais pas encore se que la vie va faire d'elle"

Moi

La dépression est-elle contagieuse?
De mon père, elle me passe dessus en atteignant Nora. Il n'y a plus personne pour me retenir dans la chute, seulement un souvenir et quelques moyens dérisoires d'évasion. On est tous perdue dans sa déprime. Sans aucunes énergie pour sauver l'autre. On ne devrait jamais  tomber tous en même temps. Je n'ai plus de réponse à rien. Je me connecte a msn par habitude. Chaque phrase de mes interloccuteurs me laisse indifférente, me semble futile. C'est comme si il me parlait un autre language. Je ne sais plus quoi répondre. Chaque phrase qui me viennent sont automatique, une sorte de leçon que j'aurais bien apprise, ou je sais répondre à chaques questions sans vraiment en comprendre le sens. Du par coeur. Alors je ne répond pas. Je ne veux pas débiter une chose dont je ne connait pas le sens. Je ne veux plus faire semblant. Je n'en n'ai plus la force. Je n'ai plus rien. Je me sent agresser par ce flot de questions pourtant si banale. Toute ces fenêttres qui clignottent les unes après les autres sans jamais s'arréter. Je n'ai rien a dire. Tout ce qui pourrait échaper de ma bouche ne serait que des phrases méchantes, provoquantes afin que ce calvères cesse et que je me retrouve enfin seule. Alors je ne dit rien. Un "je vais me coucher" ou je ne sais encore quoi, parfois rien. "Déconnection". Le silence. Vide, je suis vide. Le cerveaux na plus rien à donner de bon, il ne reste que du noir que je pourrait cracher à la figure des personnes les plus importante pour moi. C'est de l'auto défence je m'en excuse. Je ne peut pas vous aider. Je ne peut plus. Il n'y a plus d'amour en moi, il n'y a plus de compation, il n'y a plus a gramme de sentiments rationnel. Je vit entre une haine horrifier de l'homme et le sommeil qui m'envoie dans des rèves inestimables. Je n'ai plus confience en personne. Simplement parce que la moindre petite attaque me ferait complètement basculer.

Manon*

Jeudi 14 août 2008 à 22:11



S'envelopper dans sa détresse, sa tristesse, son manque.
Sans en parler a personne, sans chercher d'aide.
Vivre les images qui passent sans aller les chercher.
Ne pas fouiller le mal.
Le laisser vivre doucement, en le protégeant du regard d'autrui.
Je progresse dans ma gestion du mal je crois.


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