Mercredi 12 août 2009 à 14:20



Voyage : Maroc « Du Toubkal à Essaouira »
du 15/08/2009 au 29/08/2009.

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Votre accompagnateur, vous attendra sur place.



Mercredi 29 avril 2009 à 16:01

Tout reprend son court trop vite.
Mes humeurs, mes doutes, même celle que j'étais redevenus au Maroc n'a pas survécu deux jours dans ce monde ci.
Je bats et je commence vraiment à fatiguer. Comme lors de mes périodes d'insomnies total, je ne sent la fatigue que lorsque le sommeil me revient un peu. Avant je suis étrangement en pleine forme. Une forme fictive, mais qui est là quand même. Il m'a fallut retoucher a un peu de liberté et de bonheur pour me faire de nouveau ressentire ce feu qui brule en moi. Impétueuse tempête qu'il faut canalisé. Canalisé dans le bon. J'esseille sans fin de transfomer le mal qui est en moi en bon. Peut être que finallement je suis une mauvaise personne. Je fait le mal autour de moi. J'en suis consiente. Ma mère est plus épanouit sans moi. Mon père l'est toujourshttp://manon.cowblog.fr/images/photos/Espoir.jpg quand je suis loin. C'est une vérité, les gens qui s'approche trop de moi, du fin fond de mon coeur, et y reste trop longtemp se font détruire systématiquement, involontairement mais obligatoirement. Je ne sais plus me laisser aller auprès de quelqu'un sans doute, la confiance n'existe plus chez moi. Dur vérité. Finallement il ne faudrait plus que je parte a l'étranger, il faudrait que je m'engloutisse dans ce monde fictif comme je l'ai déjà fait, que je m'assome de travail pour ne pas penser à ce qui m'entoure et atendre que mes études passent, que mes progets se fondent et que je décolle enfin de la France pour ne revenir qu'occasionnellement, peut etre jamais. Il est inévitable qu'un jour je parte pour toujours, loin. Il est peut etre alors préférable que personne ne rentre dans mon coeur, ici ou partis il n'y a pas de place pour un "nous". La liberté a un prix lourd. Es ce que je veux payer ce prix? Quand je voit des hommes comme Yahya ça fait longuement hésiter. Il faut que je me replonge dans mes livres en oubliant ces trous et ces manques. OUblier aussi mes actes manques. Pourquoi es que je n'accepte que quelqu'un rentre dans mon coeur qu'a l'étranger et lorsque je sais que je ne resterais pas? Seulement quand je sais qu'il ne faut penser qu'a aujourd'hui? J'aurais un problème avec le futur... C'est clair que oui, rien que l'idée me fait trembler de peur. Le futur... Carpe diem, voilà qui m'arrengerais bien. La-bas tout a l'air si simple, tout les pieces du puzzls sont remises à leurs places et ma tête est si légère... Il pense pouvoir m'aider, il lui faut du temps qu'il m'a dit. Je connait la bombe qui peut est amorcé par un telle travail. Je ne veux surtout pas qu'il se la prenne. Tout sauf ça, il faut que je l'évite. Le code le bac, ca pèse un peu plus, j'aimerais que tout ça soit enfin fini, qu'on en finisse je n'en peut plus. JE cherche un chemin alors qu'on me la déjà tout tracer, il faut que j'attende patiament que la france m'autorise a enfin choisir ce que je fait de ma vie. POurtant je suis perdue, je ne devrais pas y'a qu'a suivre mes années lycée... Je chercher toujours un but, un projet, chose stupide je n'ai de temps, pour rien. Désolé pour ce flot de choses, faut que tout sorte, en espérant que j'y voille mieux après. Je n'aime pas Yahya, je ne crois pas, pas encore. Une semaine c'st tellement cours. J'ai eu peur du déjà vue, ce n'était pas le cas. C'était une bouée de sauvetage. C'est bizar, sa présence m'était naturel, comme si je l'avais déjà vue. Je voillais parfois mon frère en lui. Quand il était plus là, même au Maroc, je n'arrivais plus a respirer, j'étoufer, j'étais perdu. J'ai pas compris pourquoi sa présence ne déclancher pas en moi des signes d'amour ou de passion. POurtant j'avais besoin qu'il soit la, et en contact phsique avec lui. Comme si il n'était qu'une illusion pour moi si je ne le toucher pas. Ca fait trois jours que je suffoque. J'ai peut etre toujorus suffoquer. Avoir gouter au calme me le fait sentir. JE en sais pas. Que sais-je? Que saisje de l'amour? L'idéale de l'amour qu'on se fait réside dans celle qu'on a vue dans la relation de nos parents. C'est la seule réel relation amoureuse que l'on vit profondément. Cette idéale je l'ai créé sur une relation qui n'était pas amoureuse... Comme savoir ce qu'est l'amour, ce qui est du désir, de l'envie, de la survie, de l'admiration... Comment savoir ce que je veux lorsque ce qui dirige ma vie est la liberté et l'amour? Comment lié les deux? Comment appliquer le carpe diem lorsque mes jours sont d'un ennuis catastrophique? Comment ceuillir le jour si la rose n'est qu'un ramacide de pucerons? Je en comprend pas pourquoi des hommes si identiques entre maroc et france peuvent être si différents. Comment une population peut être si gai et si vivante et l'autre si hostère, raleuse et purulente... D'où vient cette différence? Une éducation, des principes, la religion, la vie? POurquoi les français sont t il aussi méchant les un envers les autres? Pouquoi doit on obligatoirement rentrer dans une case de la société, pourquoi la france nous enferme dans son pays en rendant les diplomes incompatibles avec le reste des pays? POurquoi es ce que je ne trouve pas ma place dans ce monde. Pourquoi es ce que ici personne ne me comprend alors que dans plusieurs autre pays les gens sont si psycholoques. Parquoi suis-je né ici, avec ces parents dépressifs. Pourquoi ne suis-je pas douer, et sage, comme le sont d'autres? Pourquoi n'ai-je pas confience en moi. POurquoi le doute ne peut partir de ma tête. POurquoi tout ce qui m'entoure reste sans cesse un éternel questionnement et pourquoi il n'existe pas de réponse absolue a la vie et tout ces problèmes qui me donne la migraine. Pourquoi, pourquoi pourquoi mon dieu je n'arrive pas a être heureuse de ce que j'ai, et vivre simplement parce que je vit sans me poser toutes ces questions qui me ronge et me détourne du but initial: vivre heureux.

Samedi 13 décembre 2008 à 17:14


"Number of things in my Past I Regret:    many...too many to count...but its those things that i learn from"

Sur le My Space d'Aaron
 

Les bois autour de ma maison disparaisse petit a petit.
Pour de la pâte à papier, pour des restrictions anti-incendie. Des arbres qui ont 40ans à pousser.
Ils passent avec leurs grosses machines et laissent un terrain sans vie, remplit de copeaux de bois. L'homme est fou. L'image des 4x4 rongeant la dune m'est revenut. Ce village de gros touriste implanté à même le désert qui pompe toute l'eau des nomades. Ces touristes cramoisi par le soleil, pesant 100kilos chacun avec un sourire niai su le visage au bord de leur 4x4 pour monter en bourrin la dune. Eux ne comprendront jamais ce que c'est le dessert. Eux et leurs petites cases http://manon.cowblog.fr/images/photos/Aaron.jpgclimatisés.
Il n'y a que des chansons d'amour à la radio. C'est maladif de parler d'amour. Ca en devient pervers. Tout ces déclarations enflammés et stupides lancers sur les ondes sans destinataires. "I don't belive in love" voilà celle que je passe sur mon portable. Non je ne crois plus en l'amour.Tous a un profit, tout est un jugement selon ses critères de choix. Je regarde Gad, son dernier sketch. Il me fait rire, il me fait sourire. Il a tord. Un mec qui fait rire ça marche très bien avec les filles. Il s'approprit l'attention pour le bonheur des autres. C'est un partage total. Il est heureux d'être vue, nous il nous rend heureux. Peut être pour cela qu'on aime les mecs qui font rire? Ils donnent? Ils sont légers, il nous prennent pas la tête. Ils nous assomme pas avec de la compation. Mais il a aussi raison. On est des vrais difficiles nous les filles. On aime les types mistérieux, mais on a besoin de discution dan sune relation pour résoudre les problèmes. On aime les types qui font rire, mais on veut parfois etre pris en considération. On veut un mec passient mais sur de lui. On aime qu'ils aient de l'esprit sans tomber dans le pervers. On aime qu'ils nous rassure et nous prouvent qu'ils ne tiennent pas a nous que pour le cul. On aime les attentions, les surprises parfois, pas tout le temps...
On est des insatisfaites finallement. On se dit être heureuse avec un rigolo et on se voit seule face avec nos malheurs. Alors on va avec un fou amoureux qui vous coule de compations et de carresses amicales. On tombe pour un mistérieux et on ne dort pas de la nuit dans des doutes de réciprocités infini...
Que de complications. Que de coeurs brisés. Que de temps d'hésitation. De déception et d'espoir. Tout ça pour un peu d'amour entre ses doigts.
Ques qui est vrai ques qui est faux, ques qui est profit ques qui est don de soi, on ne saura jamais. L'amour est une chose étrange.
Je lance Belavoine, lui au moins il ne parle pas d'amour.
Aujourd'hui est le vrai retour de mon père. "Ca sert a rien, comme le chat" Il ricanne. Il se trouve drole. "Il est pas inutile le chat, au moins, il me console quand je suis triste" lui rétorquais-je dans un regard mauvais. Il repart a rire. J'enchaine "au fond tu l'aime ce chat alors arrete de médire dessus". après un moment "Finallement tu médit sur tout ceux que tu aime..." Il fait son air choquer et étouffe un autre ricannement insuportable " Tu médit sur le chat, Brigitte, moi...". "Je médit pas sur Brigitte..." Il est sérieux 5 secondes. Moi de plus en plus énerver "Bien sur, c'est la passion entre vous" j'étouffe cette voix qui me dit "C'est ta pute alors arrete!" Il ne dit rien, avance. La c'est moi qui rigole "Ca te laisse sans voix?" Il monte les yeux au ciel " C'est ça, les chiens aboient, la caravane passe"... Je mord ma levres pour pas le tuer et pas pleurer, surtout. Il enchaine "Et puis pour le chat, c'est juste que je l'ai accepter chez moi sinon...". C'est trop je commence a foncer, la maison est toute proche maintenant. "Eh mais tu a mis le turbo ou quoi?" "Tu me fait chier." Il part dans un fou rire pervers. Mon père est un connard. Il prend un raccourcis et donc me rattrappe il a un sourrire niai sur son visage, il est content de lui comme si il me fesait un jolie blague. Il me fait un coucou de la main. J'ai envie de le giflés.
Mon père est un monstre. Je l'ai appris à 10ans. J'ai souvent voulu l'oublier. Je l'oublie très souvent en le prenant pour un dieu. Je ne voit que ce que je veut voir en lui. Mais ça reste un monstre. Egoiste et obsédé.
Je me demande si un jour il lit ce texte il ne rira pas en pensant que je lui fait une jolie blague.
J'ai envie de lui faire mal. Jai envie qu'il comprenne. Il est inatégnable.
Il y a cette prof d'Histoire qui me met le ventre en boule. A m'attaquer sans cesse. Je suis un aimant a prof qui m'en veulent sans raison. Depuis l'exibitionniste j'ai ce besoin de redonner les coups qu'on me donne. Après les pleurs la vengance pur et puérile. J'ai besoin de donner des coups. Arréter de courbés la tête. Je me souvient de cette envie de tuer. Après la peur, après avoir mal, après avoir trembler, j'avais envie de tuer cet homme. A ce moment j'avais une force incroyable qui pulsser en moi. Il m'avait fait trop mal et il fallait que je le tue.
A etre le fruit de deux monstres je doit en être devenut un moi aussi.
L'avenir m'es revenu flou sous les "Tu aurait du faire un CAP Coiffure pas pauvre" de la prof d'Histoire. Manque cruel de confience en moi d'un coup. Moi qui réver de devenir medecin... Y'a un jolie focé entre et une bonne dose d'utopie. Comment en serai-je capable? RIen que le rire de mon père lorsque je vais lui annoncer ca ma découragera. On a pas confience en moi... Et on a raison.
C'est bien ca le pire.
Le monde est fou. Et moi je devient folle.
Heureusement que la valse d'Amélie que je travaille au piano me permet de me concentrer sur autres chose....


Manon*

Mercredi 5 novembre 2008 à 19:03




"Your friends all plead for you to stay
Sometimes beginnings aren't so simple
Sometimes good bye's the only way"
"Shadow of the day"
Linking Park
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Le réveil est régler sur 3h30 du matin. Ma vieille valise habituelle attend les derniers oublis sur la bascule.
Pour la première fois je ne veut pas partir. C'est tout mon corps qui refuse. Tout mon être qui se réfugit au plus profond de moi-même. Je suis épuiser. Mentallement. Rien qu'a penser a tout les efforts que je vais devoir faire durant les deux semaines et demi qui vont suivrent. Deux semaines sans piano. Mon ventre est une grosse boule de vicères. Je trouverais n'importe quel prétexte pour échapper à ce départ. C'est contradictoire. Je devrais sauter de joie. J'ai pratiquement fait la même chose il y a 3 mois pour partir aux Etats Unis... Rien c'est  le vide en moi. Du vide total et une boule de regets. On est bien avancer. Je sais  que ça va être un bon voyage. Je bloque. Je ne suis en état de rien. Pas même de faire un proget, de trouver une à laquelle me raccrocher. Comment avoir la force de partir? Alors que ma chambre est une protection vitale plus que jamais en ce moment. J'observe ma valise avec un oeil mauvais. Comme si elle était coupable. Je l'observe et Son tee-shirt dépasse. Je n'ai pas plus résister de l'emener... comme une enfant ne pouvant se débarasser de son doudou. Quel idiote. J'ai une envie cronique de House, freiner (à peine) par la vue de la fin de mon stock de saison qui me terrorise. C'est la seule chose qui me calme en ce moment. M'appaise. La seule chose qui me reconnecte a des sentiments humains. Ca et la musique. Tout le reste est inexistant. Flou. Irréel à mes yeux brouiller. Je vois les heures s'égrainer a une vitesse folle et voit le fin de la journée arriver à une vitesse bien trop rapide. J'aimerais que cette journée soit sans fin. Ces vancanses à s'enfermer dans son corps. Ce n'est pas la solution pourtant pour me relever.
C'est la seul que j'ai.
J'ai peur de partir demain.


Manon
*

Mercredi 22 octobre 2008 à 21:49


"Ne projette rien, accepte la réalité en prenant le moins
de coups possible et affirme toi sans regret(s)
de ce que ta vie aurait pu être."

Elle

Ma mère me déçoit.
Elle ne me décevait plus parce que j'avais cesser d'y croire. Il me suffit d'une amélioration et d'un soupçon d'espoir... et une grande solitude chez mon père. C'est un silence de mort qui règne entre nous. Le lien immense qui nous unissait pour le pire comme le meilleur est brisé et les lois de la gravité nous distance de milliards de kilomètres. Alors je m'accroche a l'espoir de ma mère, on change d'objectif, parce que j'ai besoin d'eux alors que depuis trois ans je joue l'autre rôle, et que je n'en peut plus d'être responsable. J'arrive et ma mère recommence avec ses câlins qui me raidisse. "Alors le lycée?". Déjà j'ai abandonner la partie "toujours pareil" et je rentre dans ma chambre. Elle ne me lâche pas d'une semelle, comme d'hab'. "Et tes notes en anglais ça a progresser?" Aller... encore mon père qui cafte. "Non". L'air déçu. Elle s'en va. Un gros soupir. Le téléphone sonne. Elle "s'énerve" contre la maif pour son scooter. D'une mauvaise fois qui lui ai bien propre et qui coupe toujours avec ses contradictions inombrables qui la laisse comme une idiote qui avait cru dire quelque chose de cohérant. Mon exaspération est a un niveau pas souvent atteint. Je rentre chez mon père... si si dès fois il est là! Mais au téléphone biensur. "Papa ou tu a mis le cable pour Aline elle attend dans la voiture" "Oui attend, (en reparlant a son intérlocuteur) non non c'est juste ma fille qui veut un truc mais ca attendra je te parle". Bon... "Maman reviens demain!" Je file dans ma chambre. Encore des choses que je ne lui dirais pas. Encore des choses sur lesquels on aurait délirer avant. La je suis douché par son attitude, je n'ai même plus la force de lui dire mes exploits farfelus pour draguer mon prof d'éco. J'ai relu une de Ses lettres elle disait en parlant de mon père "tu veux qu'il soit, il veut que tu soit, mais vous ètes!" Aujourd'hui on est plus rien. On attend plus rien l'un de l'autre. Pourtant comme je l'ai aimer mon père, comme j'ai été blesser par lui, comme je me suis battue pour lui, comme il me facinait, comme il était fort et beau, comme il me protéger de tout quand j'était petite. Quand j'y pense et que je le voit mort par sa propre dépression qu'il ne veut pas voir, quand je l'entend me rabaisser constament, quand il me fait voir comme je suis nul d'être aussi sensible je me demande si c'est bien le même père que j'ai en face de moi. Je suis pomé. Je n'ai pas de repères. Je n'ai même pas le courage d'aller aux états Unis a Noël tellement l'idée me fait peur. J'ai peur d'être confronté a celle que je suis là-bas. A celle que j'étais?
Je ne trouve pas le temps de faire du piano. La sensation d'évasion me manque. Je serre mon livre actuel "Les hauts de Hurle Vent" tout vieux avec les contours noircis par les années, tout droit ramener de le bibliothèque de mon chalet. Je fait glisser les pages contre mon pouce pour sentir mieux tout les aromes de temps, des odeurs de greniers, des vacanses, l'enfance, les vieilles poupées, la machine a coudre des arrières grandes tantes... Jean Jacques Goldman qui chante à la radio et la c'est le souvenir de père qui se fait le plus présent. C'est l'été, Le CD préféré de mon père coule doucement dans les bafles de la cuisine, c'est la préparation de la soupe au pistous, mon père chante, on rit, on rit beaucoups, on échange des idées, les odeurs du pistou dans toute la cuisine, la table de la terrasse prète pour aller manger au début de la tomber de la nuit, la fraicheur du soir et les grillons qui chantent pendant qu'un petit chat joue a l'acrobate dans l'arbre d'en face et nous fait rire de plus belle.
Tu me manque papa.

Manon*

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