""Allez viens reste-là ne pars plus sans moi
Tu prends tes vêtements tu les mets sur toi
Et cette nuit dans ce lit tu es si jolie..."
qui je suis finallement,
Camille, la petite lycéenne dans ses bottes et sa jupette d'écolière souriante
qui fanatasme sur son prof d'éco a en saoulé ses amis.
Manon, l'autre, celle qui écrit ici, celle que vous connaissez tous ici.
Parfois je m'imagine a lire mes textes dans le blog d'une amie, exercice difficile.
Je crois qu'a force je ne la croirait plus, que je penserais qu'elle fait cela pour
exister dans le regard de quelqu'un. Vous ne me juger pas. Incompréhensible
chose. Vous me demander pourquoi je ne vous parle pas directement, pourquoi
je sourris sans cesse. Pourquoi je ne fait pas qu'une avec Camille et Manon finallement.
Vous m'en voulais, vous pensez que je manque de confience en vous, que
je ne veut pas partager. Je veux protéger. Vous pensez que je suis inofensive,
vous etes forte je le sais. C'est ce qu'Elle me disait toujours. Elle était assez forte
pour supporter se que je porter. Elle est partit. Elle n'en pouvait plus.
Ca n'a rien a voir pour vous. Pour vous vous etes mieu qu'Elle (vrai surement! ^^ ),
vous vous ne partirez sans doute pas sans un mot d''explication. Dite a Nora que
avec Nicolas ca ne se passera pas comme avec Sévag et qu'elle peut dire
"je t'aime" sans que tout s'écroule. C'est la même chose. Je ne suis plus capable de parler.
Je n'en n'ai même pas envie. Je ne sais plus échanger, je ne veux plus ternir
une conversation par des lamentations inutiles et qui ne me mene a rien.
Je veux vivre avec vous, je veux profiter de votre présence. C'est ca qui me
fait avancer. Oublier l'aide, la précoccupation, la compation, je n'en ai pas
besoin. Vos commentaires sont magnifiques. Ca ca m'aide, ce me dit que vous lisez,
que vous ne m'avez pas abandonner sur le bord du quai.
Juste quelques lignes et je me sent déjà pathétique avec mes allures sentimentales...
Je n'ai toujours su qu'écrire pour dire les choses. Je n'ai jamais su dire "les filles ça va pas là".
Je n'ai jamais pleurer devant quelqu'un, je ne sais pas le faire. Je peut parler de tout ce que
vous voudrez, suffit de le demander. Ca ne me pose aucun problème.Les seuls moments ou
je vis sont quand on se voit. Si le met mon noir par dessus toute ma journée sera d'un noir
oppaque. Essayer de comprendre.
Quand j'écris je me retrouve face a mon égo, c'est la que tout retourne a sa place, tout
les trous sont combler et enfin tout sort. Je ne suis pas dans un état normal quand j'écris.
J'écris ce que je ne pourrai jamais dire.
Et ca c'est vitale
Manon