Mardi 30 décembre 2008 à 14:14



.

Non ce n'est pas moi qui joue.
Juste pour vous faire partager la magie de la chose.
Le paradis au bout des doigts.
A jouer c'est un vrai bonheur.
Ca me donne des frissons à chaque fois.

Mardi 16 décembre 2008 à 19:43





Qui suis-je...


http://manon.cowblog.fr/images/photos/AmourJap.jpg


Vendredi 31 octobre 2008 à 18:54




"Je n'avais jamais eu la force de gérer les choses qui échappaient à mon controle,
celle d'attaquer ou de fuir mes ennemis. Celle d'éviter la douleur.
Faible humaine, je n'avais toujours su que continuer. Endurer. Survivre.
Cela avait suffit, jusqu'a maintenant. Il faudrait que cela suffise aujourd'hui également.
J'allais résister en attendant qu'on me vienne en aide.
"

Stephenie MEYER Révélation
 

Me voilà de retour après une semaine chez ma mère me bourrer de plats plus suculents de chez picards les uns que les autres. Une semaine a arracher du papier peint vétue d'une salopette abimée, a passer au karcher la terrasse, a débarasser le grenier etc...
Me revoilà pour deux jours de soliture dans ma maison vide. Mon père ne le dit même plus à ma mère. Il a compris depuis le temps. Il me donne ces pauses sans plus de questionnements ni de préoccupations. Juste un petit mot sur la table, un pain frais et des packs de soupes dans le placard. Mon dernier effort sociologique vient de partir, ma soeur qui prétexte un oublie. Un coup téléphone a mes grand parents, je suis tranquille pour ne plus avoir a me forcer à être exprésive et sourriante pour deux jours. Je respire a plein poumons les odeurs subtils de la maison qui semble, contre toute logique, revivre sans mon père. Elle semble respirait, elle aussi, de nouveau. Le calme intérieur qu'elle me procure soigne mes blessures. Voilà deux jours qui vont m'être bénéfiques. Le temps n'existant que par l'écoulement sans fin de la musique. La nourriture comme seul besoin. N'exister que dans sa musique. La laisser vous emportait la ou vous n'irait jamais seul. Se retrouver entre un ligne de crayon et trois notes sur un piano qui joue faux. Réfléchir, se relever doucement, avoir de nouveau confience. Laisser le chat veiller sur vous, au aguet, sur la terrasse. Au moins devans les animaux on a pas à faire semblant. Ils ne demandent pas grand chose... Une attention, une caresse, de la nourriture. Pendant que l'homme annalyse chaque personne, fait son jugement, aimerai que les gens changent pour correspondre l'idée qu'il se font des gens. Ce n'est pas parce que je ne sourris pas que je ne suis pas heureuse. Je n'ai pas le besoin de le montrer. Je n'ai le besoin de déborder de sentiments à l'extérieur. L'état dans lequel je suis dans cette maison vide est indéfinissable, je crois que personne de mes proches ne me reconnaitrait. Pourtant c'est là ou je suis le plus moi, ou mon être arrive à être le plus présent à l'extérieur. Cette personne a besoin de sortir, elle ne supporte pas bien l'enfermement que je lui fait subire la pauvre, je la malmène... N'attendre personne, ne répondre à personne, ne blesser personne... Je ne sais pas quoi dire, c'est déjà l'autre personne qui est en balade.

Manon
http://manon.cowblog.fr/images/photos/qc9rmzlp.jpg

Etaler de tout son long sur le lit, la ou règne tout le nécessaire pour ne jamais avoir a se lever. Juste survivre sur se lit si doux et protecteur ou gît un carnet a dessin usée, des gommes dans les plis de la couettes, un crayon accrocher au boucles en fer du calepin, des partitions de piano, de guitare, des notes éparpiller, d’autres pour apprendre le solfège, un ordinateur qui chauffe d’être étouffer par la couette, des peluches d’enfance aux odeurs calmante et son tee-shirt cotre mon cou, deux télécommande : une pour la radio, une pour la lumière. La musique dans les baffles qui coupe net toute pensée. Y en a-t-il encore ? N’es-ce pas le vide sidéral constant ? On ferme les yeux, le corps bien calé dans le matelas moue, le nez dans le tee-shirt, un album photo ouvert.  Les notes qui s’envolent dans la pièce. Ne plus exister, plus de mouvement du cerveau, le silence. Attendre, que le temps passe, sans rien chercher de plus. Vivre la musique, pour qu’elle vous sauve encore le temps d’une chanson, qu’elle vous rende poussière, vous face oublier votre vie, vous propulse autre part, dans une autre histoire. Ne plus entendre son cœur battre, en oublier même que vous respirez. Presque s’endormir, ne pas partir pourtant, juste assez pour qu’il n’y ai plus de logique, plus de lois de réalité. Laisser l’esprit s’embrouiller tout seule.

Le téléphone sonne. Atterrissage brutale.

Je dois aller manger.
Texte d'un jour sans connection internet ^^'

Mercredi 15 octobre 2008 à 15:23


"J'lève mon verre
A ceux qui croient plus en rien
A ceux qui chaque matin
S'étirent dans le brouillard
Et piquent du nez dans un café noir
A ces aubes rouges rubis
A ces derniers levers de soleil sans prix
A ces femmes qui au réveil ne sentent rien sous leurs mains
Ces mômes armés de fusils en treillis qui ne pensent pas à demain"

Shurik'N Je lève mon verre a l'homme



Je pleurs, je sourit. Je m'en sort et puis je tombe. Je parle trop, je ne dit rien.
C'est le grand brouillard. Il n'y a pas de futur, pas un gramme de courage. Le balotage dans le temps sans s'accrocher à rien sans attraper le moindre moment dans ma  petite mémoire abimé. C'est l'effort surhumain de sociabilité, et l'écroulement sur le lit en arrivant. Si le "je" disparait c'est qu'il n'y a plus de moi. Il n'y a plus personne. Plus de père, plus d'elle... Plus aucun model aucune voie aucun livre aucune parole qui guide aucun signe aucun sentiment. Le soleil chauffe, le chat ne veut pas de caresse, la femme de ménage m'a devancer... Le monde semble tourner très bien tout seul. Cest presque s'il n'expulse pas le peu de "moi" qu'il reste. Se taire, parler? Vivre le mal ou le mettre dans un coin?
Elle était la seule a arrivait a aider vraiment en profondeur dans ce genre d'impasse. Elle n'est plus la pourquoi s'obstiner, pourquoi la regretter encore. Assumer, grandir, évoluer...
"I kissed a girl" a la radio et des souvenirs américians tord le coeur mais rend le silence dans ma tête. Arriver du moi... Retrouver le moi juste le temps d'une chanson. Les images se frait un passage douloureux. Ca demande toujours autant d'éffort. Le corps tremble tout entier, je me recroqueville en boule dans mon lit.
Foutu radio. Déjà la chanson s'arrete et mes tremblemant s'arrete aussitôt. Laissant un corps sans moi vider, fatiguer, désabuser, décharner, effrailler, mort.



[Cette après-midi j'ai laisser la course au devoir. Demain début des cours à 13h. Mes doigts se posent sur le clavier jaunit par le temps de mon vieux piano usée. Comme toujours mon père s'est enfuit. Je ne retiens même plus les prétexte. Il me détruit moins quand il est loin. La maison dans un silence qui ferait peur aux morts. Mes doigts glissent contre les touches froides et lisses. La mélodie tue le silence. Elle s'envole et me fait disparaitre. Je suis musique, mon corps est piano et mon ame s'envole a chaque note. Il n'y a plus de temps, plus une pensée, plus une fraction de rationnel. Mes sentiments se concentrents ou bougt de mes doigts et se traduise dans une frénésie musicale. Comment ai-je put éviter autant de temps la musique?]

Manon*

<< Page précédente | 1 | 2 | Page suivante >>

Créer un podcast